J’avais pris un soda et un quelques cookie. Je suis toute ouïe pour entendre ses explications. Je croque dans un des cookies, bois une gorgée de ce soda, et me cale au fond de mon siège. Elle savait qu’elle n’avait jamais dû agir comme elle l'a fait. elle le reconnaît c’est un bon début, mais elle parle d’une mesure désespérée ; je ne peux m’empêcher d’arquer un sourcil avec un regard qui dit clairement « Sans blague », mais continue à ne pas l’interrompre. La description qu’elle me fait des agissements de Julian, me fais clairement comprendre qu’elle soit à bout. Je vois qu’elle en peut plus de ce type, mais le contraire m’aurait étonné. Bon elle s’excuse de m’avoir mis dans cette situation, mais promet de ne pas recommencer et de ne plus m’imposer quoi que ce soit.
Je m’avance sur ma chaise et la regarde bien droit dans les yeux en plissant légèrement ces derniers. Bon, je suis le seul nouveau, elle connaît tout le monde, elle me pose une question a laquelle je dois répondre :
« Je sais comment tu t’appelles, je l’ai entendu tout à l’heure. Je n’ai pas de petite amie et non je ne suis pas gay. Je suis arrivé il y environ quelque jours, ce n’est pas important. Mon nom et Cole, Cole Cooper »
Oui, ça fait très James Bond. Ça doit être une présentation typique anglaise, lui aussi est anglais. Je sais que j’ai un accent qui trahit mes origines, et oui je suis nouveau ça n’a échappé à personne. Je bois une nouvelle gorgée, réfléchissant a ce qu’elle me dit, j’ai mon visage tout proche du siens, pour un peu, je sens son souffle :
« Notre baiser, le deuxième t’as plut, tu as aimé ? »
Je souris légèrement, mes yeux bleus plantés dans les siens. Je sais que je ne suis pas attirée par elle, un ami oui, une petite amie, je ne crois pas, qui plus est, je ne suis pas dans cette optique, encore un cookie dans lequel je croque avec délice et lui dit :
« Julian n’est pas le plus intelligent de la terre, mais il n’est pas stupide, ton petit jeu-là à peine convaincu. Si tu veux vraiment le convaincre, j pense qu’on devrait continuer cette comédie un temps, faire croire qu’on est réellement ensemble, on est mercredi… On sort jeudi et vendredi, ensemble, lundi, il sera passé à une autre personne et on met en place notre rupture à ce moment-là. »
Je la regarde l’idée n’est pas si mauvaise, si Julian se raconte qu’elle ment, il reviendra à la charge et ne la croira plus si elle doit sortir avec un garçon vraiment un jour. C’est à elle de dire oui ou non. Je souris encore, en fait-tout ça m’amuse, mais j’attends qu’elle me dise si je n'embrasse bien ou pas.
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Mer 30 Aoû - 10:02