Une semaine que June m’évite clairement, une semaine qu’elle est distante, ce qui me laisse totalement dans l’incompréhension. C’est derniers jours aux entrainements c'est loin d’être au top, ce qui ne lui ressemble pas. Même à mes sms elle ne répond pas, c’est à ne rien y comprendre, j’étais persuadé qu’elle n’était pas le genre de fille à coucher et après avoir eu ce qu’elle voulait elle m’aurait jeté. Je suis perdue et quelques part, ça fait bien plus mal que je l’aurai crue. Finalement on est allait s’installer sur un banc un peu à l’écart en ce vendredi après midi, mon regard interrogateur devient des plus pressant. Puis enfin elle répondit, je me sentie devenir de plus en plus blanc, et toutes forces me quitter. Heureusement que j’étais assis sinon je serais tombé au sol. J’avais un goût amer en bouche :
« C’est pas possible June. On est … trop jeune, on n’est pas fait pour être parents, pas maintenant. Tu… on la fait qu’une fois sans se protéger… c’est… Non, non, Charlotte et mon père… Je vais me faire tuer, et tes papas vont vouloir me faire la peau… Mais on va faire quoi ? »
J’étais vraiment au plus mal. Les réactions des adultes m’inquiète bien plus que le fait de devenir père à seize ans, comment cela à t’il put arriver ? Pour un petit oubli. Je vis que June étais au plus mal elle aussi, je m’approche d’elle et toujours assis sur ce banc, je la prends tout contre moi, l’entourant de mes bras. La laissant poser sa tête contre mon torse. Essayant de lui apporter du réconfort et me montrant solide pour elle, je pense qu’elle ne s’attendait pas ce que je panique. Je lui dis tout doucement :
« T’inquiète ça va aller, je suis là, on va affronter ça tout les deux, toi et moi main dans la main. Tu prévois quoi ? Tu veux le garder… Le faire adopter ? June avant de décider, tu devrais peut être faire un test de grossesse et de voir un spécialiste, si tu veux je peux t’accompagner. »
Elle a dit que c’étais une erreur, je ne suis pas d’accord, oui on est jeune et ça fait peur. C’est même terrifiant, mais je ne regrette rien de ce qui ce passe entre nous, pour rien au monde je ne veux pas que ça se finissent entre nous, si elle devenait la mère de mes enfants je suis pour, mais je pense pas si vite. Quoiqu’il en soit, l’après midi ne va pas être sereine :
« On devrait sécher cet aprèm et aller régler cette affaire, acheter un test et voir si on peut prendre rendez vous chez un gynéco »
Mon regard ne laisse pas de place à un refus, j’attrape mes affaires, me lève et lui tend ma main pour qu’elle la prenne et me suive. 
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Mer 30 Aoû - 18:38