« LE VOYAGE NE S'ACHÈVE PAS ICI. LA MORT N'EST QU'UN AUTRE CHEMIN QU'IL NOUS FAUT TOUS PRENDRE. LE RIDEAU DE PLUIE GRISÂTRE DE CE MONDE S'OUVRIRA ET TOUT SERA BRILLANT, COMME L'ARGENT. »
Prostrée devant la fenêtre, dont la pluie tombait abondamment, depuis quelques heures, voilà que tu laissais s'échapper un soupir las, contrit… Larmes qui menaçaient de couler le long de tes joues, les bras croisés, ton esprit se laissait vaguer vers des souvenirs lointains, qui te laissaient grise mine… Tel que le temps le demeurait… D'ici quelques heures, tu serais de retour chez toi, à Vienne. Au sein de tes proches, la famille qui te restait : les Davenport. Du moins, une bonne partie ; l'un des plus gros noyaux serait présent. Et c'est bien là, tout ce qui importait… Tu te sentais soulagée, apaisée, d'une certaine manière, qu'ils aient répondu présent ; qu'ils seraient tous là : ceux résidents, encore, en Autriche, du moins… Ceux qui seraient là pour rendre un dernier hommage, un dernier adieu envers ta pauvre mère… Tu te sentais touchée que votre oncle à ton cher et tendre Max, ainsi que toi-même, fut là, dès l'instant même où la mort fut venue, pour étreindre ta mère, de son linceul… Qu'il t'assurait qu'il t'épaulerait, te soutiendrait, à chaque épreuve, en ce qui concerne ses funérailles… D'accepter ton deuil… Que vous vous affairerez du testament plus tard… Et même si vos retrouvailles seraient des plus tendres, elles n'en demeuraient guère des plus ambiguës, voir tendues avec certains…
Oui, tu te sentais troublée, affectée par sa mort, même si tu avais conscience qu'elle n'aurait pu rester éternellement... Particulièrement dans son cas - sa maladie irréversible, qui aurait pu la prendre depuis fort longtemps… C'était déjà un exploit qu'elle ait tenu, s'était battu depuis toutes ces années… Mais, tu étais sermonné, prise dans le piège de ce clapier, qui t'étouffait, te rongeait de l'intérieur… Consumer par ses regrets… Tu aurais dû être là, bien avant, bien plus tôt… Pour elle, pour vous… Pour la soutenir, la protéger… Ne passait que plus de tendres et lourds moments, à ses côtés… Mais, après toutes ces années où ton ex-époux t'avait accaparée, retenue prisonnière… De tes obligations à respecter… Sa violence invétérée… Cette nouvelle existence, que tu avais retrouvée… Cette liberté ; cet amour que tu songeais avoir perdu à jamais… Que, pourtant, tu avais retrouvé dans les bras de ton cher Ryan, de son garçon, qui, malgré la situation délicate, qui s'était profilée, tu avais accepté, aimé, malgré tout, à l'instant même où vos regards s'étaient croisés…
Oui, tu t'étais fait la promesse, qu'après tout cela… Après avoir retrouvé de nouveaux repères ; de vivre ton conte de fées aux côtés de ton amant, tu retrouverais ta mère… Que malgré sa paralysie, tu resterais à ses côtés, savourer l'instant présent… Lui raconterait tout ce qui s'est passé, depuis… Qu'à présent, tu te sentais heureuse, épanouie ; follement amoureuse, quand tu songeais en être totalement indigne, n'avoir le droit au bonheur… Que tu devais être maudite, à cet instant…
Lui certifiait que tu serais là pour elle, pour vous… Que plus jamais, tu ne la laisserais pas… De tout cela, tu te serais risqué à le lui avouer… De tout faire pour le réaliser… Mais la mort avait frappé... Le caprice complice du destin en avait décidé autrement… Les dés étaient pipés… Tu demeurais une parfaite étrangère... À ce jour, tu ne demeurais plus que la seule Wittelsbach…
Certes, pour toi, pour le reste de ta famille, ce n'était fini… Bien au contraire ! Mais après tant de temps, tant d'années, sans avoir échangé... De ne vous êtes retrouvés… Entre la mort foudroyante de Sheryl, ta pauvre tante : la mère de ton cousin, Max ; la femme de ton oncle, Thomas, dont les relations s'étaient coupées, du jour au lendemain… Les liens qui furent tendres, puissants, jadis, avec Jason, ainsi que sa famille, mais qui s'étaient dégradées, étaient restés étroits, depuis que tu avais été avec Montgomery… Tout demeurait si amer, compliqué… Le chaos, les familles dysfonctionnelles qu'on connaît fort bien chez d'autres… Les papiers administratifs à remplir, les funérailles à se charger… Les effets personnels, les héritages, dont il faut affairer… Tant de douleurs, de stress engendrés et si peu de temps au compteur…
Parmi ce flot intense d'émotions, de relations, de retrouvailles… Tant de perplexités, d'amers regrets… Des erreurs à corriger… La rancœur à mettre de côté… Tout cela ne reposait que sur chacun de vous... Sur vos épaules, dont de ce fardeau, cette pression, vous vous deviez de porter… Tu te devais d'être le pilier, de lui faire honneur… De lui montrer, une dernière fois, que tu serais là… Qu'à jamais, tu l'aimerais. Quoi qu'il en fût…
✶⸻【 ...VIENNA, AUSTRIA... 】⸻✶
Valises en mains, tu longeais l'allée d'aéroport de Schwechat-Vienne1. Passant la porte blindée, tu t'engouffrais, non point dehors, à l'air frais, comme nous pourrions l'apercevoir dans bien des terminaux, mais dans un immense sous-terrain, - qui pourrait presque faire concurrence aux galeries du Canada ou de Montréal - qui laissait place, de parts et d'autres, vers de nombreux guichets2, offrants les meilleurs tarifs et destinations, d'accéder à quelques correspondances… Ou bien, vers le train, menant directement en plein centre-ville.
Le billet s'ajoutant à ta panoplie d'effets personnels à ne point perdre, c'est alors que tu descendais, t'engouffrait dans les profondeurs de la galerie ; atteignant un escalator, pour atteindre le train CAT3, où tu te pris une place4 - avant même de replier les quelques froissures de ton manteau… Soupirant d'épuisement, tu pouvais, néanmoins, te détendre, désormais… Le plus gros avait été fait… Tu pouvais t'estimer heureuse, chanceuse que le vol, bien que non luxueux et complet, se soit bien déroulé… Pour ce qui est de te restaurer, de faire ta toilette, tu pourrais toujours t'arranger, te changer chez oncle Jason.
Le paysage verdoyant défilant, que tu contemplais presque de tes orbes vitreux, pour laisser place à des immeubles, quelques gratte-ciel, à l'architecture ancienne, mais éloquente, soigneusement conservée - qui présageait que vous approchiez progressivement du centre-ville, voilà que tu sentais l'angoisse, le stress montait… Et si personne ne demeurait présent, demeurait trop rongé par la colère, la rancune, l'amertume, après toutes ces nombreuses années ? Et si, finalement, tu devais te débrouiller toute seule dans ce monde de brute, malgré la promesse que Jason t'avait faite ? Que rien ne se passerait, comme il se devait de l'être ? Ou si, au contraire, toute la famille semble réunit, mais que la guerre devait être déclarée ? Certes, toutes ces raisons sembleraient légitimes, mais ô combien déplacées, dans ce genre de situation ! Surtout que malgré tes meilleurs sentiments et intentions, tu ne serais la mieux placée pour calmer les ardeurs de toute la famille, les sermonner… Tu te savais que toi-même, tu n'étais le meilleur exemple, la fille parfaite !
Toute cette frayeur lancinante, cette angoisse qui t'enveloppait, te ronger, tu devais la laisser de côté… Faire de ton mieux, aller de l'avant… Tu n'avais plus guère le choix - surtout maintenant que vous arriviez en gare…
Une fois la gare passée, un nouvel escalator montait, voilà que tu déambulais, te repérer, tant bien que mal, dans les allées d'un centre commercial, qui indiquait plusieurs alternatives - qui consistait à emprunter de nouveaux accès de devantures, ou d'aller toujours tout droit, afin de voir, enfin, la lumière du jour : celle qui pointait officiellement vers Vienne, mais qui donnait une vue imprenable sur des bâtiments d'affaires, de résidences, et dont il y avait de quoi être émerveillés, enchantés, des plus intrigués ! Particulièrement, quand c'est l'une des premières fois que l'on pénètre en ces lieux !
Et c'est là, au détour d'un froid intense, transit - habituellement connu de Vienne, cela va sans dire… Entre deux souffles saccadés, quelques larmes perlant le long de vos joues ; vos silhouettes s'entrechoquant dans une douce étreinte éternelle, retenues par un soulagement trop longtemps continu, un flot d'émotions déversant les âges du temps, que ton oncle t'aidait à prendre tes bagages, pour les placer à l'arrière de son véhicule, finalement… De t'aider à t'installer, te détendre, te réchauffer, tandis que vous commenciez à prendre une intersection, menant à la maison, qu'il avait louée pour le séjour… Afin que vous soyez mieux organisés, que vous ayez tout le confort… Avoir vos espaces vitales, intimes… Que cela serait mieux ainsi, de ce qu'il pouvait te confirmer ! De sages décisions et propos, dont, en doute, tu ne remettais ! Lui exprimant ta gratitude, le remerciant sincèrement.
✶⸻【 ...IN THE VILLA, AUSTRIA... 】⸻✶
Effets mit de côté… Après une remise en beauté, c'est ainsi que tu regagnais le rez-de-chaussée de la villa5, que Jason t'avait préparé un bon café, bien serré, comme tu les aimais, afin de t'aider à te maintenir éveillée pour le restant de la journée, qui, mine de rien, se voulait encore bien chargée…
Laissant s'échapper un mignon petit rictus, le remerciant, tu t'apprêtais à demander si ce dernier ne voulait point un coup de main, pour mettre la table, ou, au moins, concocter un bon petit repas - bien que tu songeais qu'il n'y aurait besoin de grand-chose, étant donné que vous ne seriez que vous deux, lorsque la porte d'entrée s'ouvrait, laissant place à un jeune homme, qui avait l'air un brin égaré, fatigué du voyage…
S'approchant délicatement, tes iris se plissant, tu ne pus t'empêcher de retenir ton souffle, ne sachant guère si cela était bel et bien réel, s'il s'agissait bien de Max : ton cousin, perdu de longue date… Dont, hélas, bien que tu avais découvert l'une des couvertures de magazines en vogue, depuis peu, en plein centre d'Ottawa, tu n'avais plus eu de nouvelles, depuis le tragique décès de sa mère…
« Max ? C'est… C'est bien toi ? Tu es là ? » Balbutiais-tu, d'une voix chevrotante, hésitante, bien qu'émue à la fois… À mesure que tu sentais les larmes monter ; menaçant, à nouveau, de perlées… Tandis que tu restais de marbre, aussi raide qu'un piquet. Non… Ce n'était vrai… Il ne pouvait être là… Tu hallucinais…
Date d'inscription : 17/04/2017
Algorithmes d'amour : 78
Qwantify Lover
Mar 16 Juil - 15:58
CHAPITRE DOUZE - Sombres retrouvailles « LE VOYAGE NE S'ACHÈVE PAS ICI. LA MORT N'EST QU'UN AUTRE CHEMIN QU'IL NOUS FAUT TOUS PRENDRE. LE RIDEAU DE PLUIE GRISÂTRE DE CE MONDE S'OUVRIRA ET TOUT SERA BRILLANT, COMME L'ARGENT. »
Prostrée devant la fenêtre, dont la pluie tombait abondamment, depuis quelques heures, voilà que tu laissais s'échapper un soupir las, contrit… Larmes qui menaçaient de couler le long de tes joues, les bras croisés, ton esprit se laissait vaguer vers des souvenirs lointains, qui te laissaient grise mine… Tel que le temps le demeurait… D'ici quelques heures, tu serais de retour chez toi, à Vienne. Au sein de tes proches, la famille qui te restait : les Davenport. Du moins, une bonne partie ; l'un des plus gros noyaux serait présent. Et c'est bien là, tout ce qui importait… Tu te sentais soulagée, apaisée, d'une certaine manière, qu'ils aient répondu présent ; qu'ils seraient tous là : ceux résidents, encore, en Autriche, du moins… Ceux qui seraient là pour rendre un dernier hommage, un dernier adieu envers ta pauvre mère… Tu te sentais touchée que votre oncle à ton cher et tendre Max, ainsi que toi-même, fut là, dès l'instant même où la mort fut venue, pour étreindre ta mère, de son linceul… Qu'il t'assurait qu'il t'épaulerait, te soutiendrait, à chaque épreuve, en ce qui concerne ses funérailles… D'accepter ton deuil… Que vous vous affairerez du testament plus tard… Et même si vos retrouvailles seraient des plus tendres, elles n'en demeuraient guère des plus ambiguës, voir tendues avec certains…
Oui, tu te sentais troublée, affectée par sa mort, même si tu avais conscience qu'elle n'aurait pu rester éternellement... Particulièrement dans son cas - sa maladie irréversible, qui aurait pu la prendre depuis fort longtemps… C'était déjà un exploit qu'elle ait tenu, s'était battu depuis toutes ces années… Mais, tu étais sermonné, prise dans le piège de ce clapier, qui t'étouffait, te rongeait de l'intérieur… Consumer par ses regrets… Tu aurais dû être là, bien avant, bien plus tôt… Pour elle, pour vous… Pour la soutenir, la protéger… Ne passait que plus de tendres et lourds moments, à ses côtés… Mais, après toutes ces années où ton ex-époux t'avait accaparée, retenue prisonnière… De tes obligations à respecter… Sa violence invétérée… Cette nouvelle existence, que tu avais retrouvée… Cette liberté ; cet amour que tu songeais avoir perdu à jamais… Que, pourtant, tu avais retrouvé dans les bras de ton cher Ryan, de son garçon, qui, malgré la situation délicate, qui s'était profilée, tu avais accepté, aimé, malgré tout, à l'instant même où vos regards s'étaient croisés…
Oui, tu t'étais fait la promesse, qu'après tout cela… Après avoir retrouvé de nouveaux repères ; de vivre ton conte de fées aux côtés de ton amant, tu retrouverais ta mère… Que malgré sa paralysie, tu resterais à ses côtés, savourer l'instant présent… Lui raconterait tout ce qui s'est passé, depuis… Qu'à présent, tu te sentais heureuse, épanouie ; follement amoureuse, quand tu songeais en être totalement indigne, n'avoir le droit au bonheur… Que tu devais être maudite, à cet instant…
Lui certifiait que tu serais là pour elle, pour vous… Que plus jamais, tu ne la laisserais pas… De tout cela, tu te serais risqué à le lui avouer… De tout faire pour le réaliser… Mais la mort avait frappé... Le caprice complice du destin en avait décidé autrement… Les dés étaient pipés… Tu demeurais une parfaite étrangère... À ce jour, tu ne demeurais plus que la seule Wittelsbach…
Certes, pour toi, pour le reste de ta famille, ce n'était fini… Bien au contraire ! Mais après tant de temps, tant d'années, sans avoir échangé... De ne vous êtes retrouvés… Entre la mort foudroyante de Sheryl, ta pauvre tante : la mère de ton cousin, Max ; la femme de ton oncle, Thomas, dont les relations s'étaient coupées, du jour au lendemain… Les liens qui furent tendres, puissants, jadis, avec Jason, ainsi que sa famille, mais qui s'étaient dégradées, étaient restés étroits, depuis que tu avais été avec Montgomery… Tout demeurait si amer, compliqué… Le chaos, les familles dysfonctionnelles qu'on connaît fort bien chez d'autres… Les papiers administratifs à remplir, les funérailles à se charger… Les effets personnels, les héritages, dont il faut affairer… Tant de douleurs, de stress engendrés et si peu de temps au compteur…
Parmi ce flot intense d'émotions, de relations, de retrouvailles… Tant de perplexités, d'amers regrets… Des erreurs à corriger… La rancœur à mettre de côté… Tout cela ne reposait que sur chacun de vous... Sur vos épaules, dont de ce fardeau, cette pression, vous vous deviez de porter… Tu te devais d'être le pilier, de lui faire honneur… De lui montrer, une dernière fois, que tu serais là… Qu'à jamais, tu l'aimerais. Quoi qu'il en fût…
✶⸻【 ...VIENNA, AUSTRIA... 】⸻✶
Valises en mains, tu longeais l'allée d'aéroport de Schwechat-Vienne1. Passant la porte blindée, tu t'engouffrais, non point dehors, à l'air frais, comme nous pourrions l'apercevoir dans bien des terminaux, mais dans un immense sous-terrain, - qui pourrait presque faire concurrence aux galeries du Canada ou de Montréal - qui laissait place, de parts et d'autres, vers de nombreux guichets2, offrants les meilleurs tarifs et destinations, d'accéder à quelques correspondances… Ou bien, vers le train, menant directement en plein centre-ville.
Le billet s'ajoutant à ta panoplie d'effets personnels à ne point perdre, c'est alors que tu descendais, t'engouffrait dans les profondeurs de la galerie ; atteignant un escalator, pour atteindre le train CAT3, où tu te pris une place4 - avant même de replier les quelques froissures de ton manteau… Soupirant d'épuisement, tu pouvais, néanmoins, te détendre, désormais… Le plus gros avait été fait… Tu pouvais t'estimer heureuse, chanceuse que le vol, bien que non luxueux et complet, se soit bien déroulé… Pour ce qui est de te restaurer, de faire ta toilette, tu pourrais toujours t'arranger, te changer chez oncle Jason.
Le paysage verdoyant défilant, que tu contemplais presque de tes orbes vitreux, pour laisser place à des immeubles, quelques gratte-ciel, à l'architecture ancienne, mais éloquente, soigneusement conservée - qui présageait que vous approchiez progressivement du centre-ville, voilà que tu sentais l'angoisse, le stress montait… Et si personne ne demeurait présent, demeurait trop rongé par la colère, la rancune, l'amertume, après toutes ces nombreuses années ? Et si, finalement, tu devais te débrouiller toute seule dans ce monde de brute, malgré la promesse que Jason t'avait faite ? Que rien ne se passerait, comme il se devait de l'être ? Ou si, au contraire, toute la famille semble réunit, mais que la guerre devait être déclarée ? Certes, toutes ces raisons sembleraient légitimes, mais ô combien déplacées, dans ce genre de situation ! Surtout que malgré tes meilleurs sentiments et intentions, tu ne serais la mieux placée pour calmer les ardeurs de toute la famille, les sermonner… Tu te savais que toi-même, tu n'étais le meilleur exemple, la fille parfaite !
Toute cette frayeur lancinante, cette angoisse qui t'enveloppait, te ronger, tu devais la laisser de côté… Faire de ton mieux, aller de l'avant… Tu n'avais plus guère le choix - surtout maintenant que vous arriviez en gare…
Une fois la gare passée, un nouvel escalator montait, voilà que tu déambulais, te repérer, tant bien que mal, dans les allées d'un centre commercial, qui indiquait plusieurs alternatives - qui consistait à emprunter de nouveaux accès de devantures, ou d'aller toujours tout droit, afin de voir, enfin, la lumière du jour : celle qui pointait officiellement vers Vienne, mais qui donnait une vue imprenable sur des bâtiments d'affaires, de résidences, et dont il y avait de quoi être émerveillés, enchantés, des plus intrigués ! Particulièrement, quand c'est l'une des premières fois que l'on pénètre en ces lieux !
Et c'est là, au détour d'un froid intense, transit - habituellement connu de Vienne, cela va sans dire… Entre deux souffles saccadés, quelques larmes perlant le long de vos joues ; vos silhouettes s'entrechoquant dans une douce étreinte éternelle, retenues par un soulagement trop longtemps continu, un flot d'émotions déversant les âges du temps, que ton oncle t'aidait à prendre tes bagages, pour les placer à l'arrière de son véhicule, finalement… De t'aider à t'installer, te détendre, te réchauffer, tandis que vous commenciez à prendre une intersection, menant à la maison, qu'il avait louée pour le séjour… Afin que vous soyez mieux organisés, que vous ayez tout le confort… Avoir vos espaces vitales, intimes… Que cela serait mieux ainsi, de ce qu'il pouvait te confirmer ! De sages décisions et propos, dont, en doute, tu ne remettais ! Lui exprimant ta gratitude, le remerciant sincèrement.
✶⸻【 ...IN THE VILLA, AUSTRIA... 】⸻✶
Effets mit de côté… Après une remise en beauté, c'est ainsi que tu regagnais le rez-de-chaussée de la villa5, que Jason t'avait préparé un bon café, bien serré, comme tu les aimais, afin de t'aider à te maintenir éveillée pour le restant de la journée, qui, mine de rien, se voulait encore bien chargée…
Laissant s'échapper un mignon petit rictus, le remerciant, tu t'apprêtais à demander si ce dernier ne voulait point un coup de main, pour mettre la table, ou, au moins, concocter un bon petit repas - bien que tu songeais qu'il n'y aurait besoin de grand-chose, étant donné que vous ne seriez que vous deux, lorsque la porte d'entrée s'ouvrait, laissant place à un jeune homme, qui avait l'air un brin égaré, fatigué du voyage…
S'approchant délicatement, tes iris se plissant, tu ne pus t'empêcher de retenir ton souffle, ne sachant guère si cela était bel et bien réel, s'il s'agissait bien de Max : ton cousin, perdu de longue date… Dont, hélas, bien que tu avais découvert l'une des couvertures de magazines en vogue, depuis peu, en plein centre d'Ottawa, tu n'avais plus eu de nouvelles, depuis le tragique décès de sa mère…
« Max ? C'est… C'est bien toi ? Tu es là ? » Balbutiais-tu, d'une voix chevrotante, hésitante, bien qu'émue à la fois… À mesure que tu sentais les larmes monter ; menaçant, à nouveau, de perlées… Tandis que tu restais de marbre, aussi raide qu'un piquet. Non… Ce n'était vrai… Il ne pouvait être là… Tu hallucinais…@"Max Davenport" & @"Ivy-Céleste Wittelsbach"
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum