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Ivy : Poste 4

Qwantify Lover
Date d'inscription : 17/04/2017
Algorithmes d'amour : 74





Qwantify Lover
Mar 20 Fév - 14:29
@"Ryan Kane" & @"Ivy-Céleste Wittelsbach" & @"Montgomery Applewhite"

Tu ne pouvais pas dire, que venir déposer vos valises, avait été une décision facile à prendre… Tu gardes de nombreux souvenirs, de ta vie londonienne : la ville d'origine de ton ex-mari… Mais Monty avait été muté ici… Tu ne connaissais personne à l'époque, vous deviez quitter votre nid douillet… Ici, il fallait tout recommencer - à commencer par la barrière de la langue ; Même si cela ne représentait de grandes complexités… Mais, vous refaire un réseau… D'amis, de clients… Vous rebâtir un toit, rapidement… On vous avez mis en garde, sur l'idée qu'il était difficile de s'en trouver, justement… De cela, tu y avais tant redouté…

C'est de là, que ton idée, avec ton partenaire professionnel, ton ami d'enfance, avaient eu le projet prometteur, de voir votre dessein aboutir… Donner naissance à votre bébé : d'ouvrir une agence, où l'architecture, le mobilier et design, s'y marier… Prouvant, à ton époux, que vous y fondrez une famille ; la famille modèle, parfaite en tout point… Tu avais été si aveugle, naïve… Tellement influençable… Totalement à sa merci… Ce violent marchand, t'avait cloué les pieds… Tu avais tant fait, tout tenter, pour te racheter ? De faire en sorte de tomber enceinte… Mais son courroux s'était abattu sur toi… Plus rien n'avait d'importance… Même avec les meilleures intentions du monde, vous vous étiez perdu, à jamais… Une confiance étiolée... Qu'importe le devenir de ce monde, il n'y avait plus de retour possible… Game Over…


Emmitoufler, chaudement, dans le véhicule de Ryan, le trajet se passait dans une vague torpeur… Mais plus vous approchiez du quartier de ton ancien domicile, plus la tension, le stress montait… À un point tel, que tu sentis ton âme tambourinait fortement, dans ta cage thoracique… Bien que ton nouvel amant, avait fort bien raison : il fallait récupérer tes effets personnels, une bonne fois pour toutes… Afin d'être tranquilles, débarrassés de tout cela… Pour aller de l'avant… Néanmoins, tu avais un mauvais pressentiment…

Avec ce papier officiel, prouvant que vous étiez séparés… Que tu n'avais plus besoin de lui rendre des comptes… Que de son emprise, tu en étais délivrée… Que la femme aimante, bafouée, parfaite que tu avais voulu lui démontrer, il l'avait laisser filer, tomber… Que tu avais claqué la porte, tu te fis la promesse que tu ne reviendrais pas, qu'on ne t'y reprendrais plus... C'était là, la chance de retrouver l'homme de ta vie : Ryan. Ainsi que de son charmant fiston… Combien tu tenais à eux - à la nouvelle vie de famille que vous formerez... Parce que tu saisissais l'ampleur de tout cela… Après avoir fui la violence de Montgomery, tu désirerais en finir…

Oui, mais voilà… Comme tu le disais, plus vous approchiez, plus tu te renfermais ; te réduisant dans le silence, en remarquant que l'immense demeure, arrivait davantage à vos regards… « Ok, avec lui, tu ne devais pas avoir de soucis financiers… Les voisins ont dû se dire que quand on vit dans ce genre de maison, on est forcément heureux… » Soulignait ton amour, bienveillant… Bien que tu n'arrivais point à saisir, si cela devait juste se valoir comme un simple constat, où s'il se sentait, lui-même, stupéfait… Néanmoins, tu partageais totalement son avis… Nul n'est aussi trompeur que les apparences… Pour ce qui est de ton état personnel, ton mari, tu l'avais aimé. Sincèrement, profondément… Il avait juste fallu d'un détail, d'un fâcheux incident, involontaire de ta part, mais qui avait suffit à tout détruire… Tant de gâchis, d'estime de soi, fragile, qui colorait des années d'humiliations, de petites vies… Vous avancez, mais la cicatrice restera toujours là, à vif…

« Oui, peut-être… J'imagine que, d'une certaine manière, présenter ce bien, notre vie comme cela, c'était probablement le but recherché… Et mieux valait qu'ils le voient, le songent ainsi… La réalité des choses… Montrer ce qui s'y passait derrière, ça... Ça n'aurait pas… » Avouais-tu, presque d'un murmure… Bien que tu n'eusses le courage de terminer ta phrase… Ne pouvant tolérer l'idée même d'évoquer cet effroyable méfait… Que les souvenirs remontent à la surface... Alors que quelques frissons parcouraient ton échine ; que tu te surpris à avaler, fort bien difficilement… Que l'essence même de tes mots, restaient coincés dans ta gorge… Que tu n'arrivais, davantage, à poser ton regard sur la batisse1 imposante… Parfaites en tout point… « Ça va aller… Respire un grand coup, je suis là. Je ne t'abonne pas. Promis… On est venu à deux, on repartira à deux… Courage ! » Soufflait-il, te prenant les mains, cependant qu'après quelques instants, qui parurent étrangement s'éterniser, tu te risquais à confronter son doux regard - te sentant effrayée… Bien que tu n'eusses la force nécessaire de lui adresser un petit rictus, tu ne pouvais t'empêcher de lui exprimer une douce reconnaissance, à son égard... D'un côté, tu avais cette envie irrépressible, de sentir son doux contact… Ses bras musclés, entourer ton être tout entier… De te coller que plus encore, contre lui. Sentir son odeur, qui t'apaisait… Et d'un autre, tu avais follement envie de te changer en une toute petite souris, de te plaquer dans un trou, pour ne plus en ressortir… De prendre tes jambes à ton cou… Oui, en cet instant, tu étais comme un lapin, pris dans les phares d'une voiture… Toutefois, il fallait y remédier… En réalité, tu ne savais si tu t'étais sentie prête à t'exécuter… Mais il était trop tard, désormais… Maintenant que vous y étiez, que ton bien-aimé, s'était garé… Qu'il avait pris la peine nécessaire de t'accompagner, de t'aider à passer ce cap, ensemble, il fallait s'y préparer, vous confrontez à cela… Qui plus est, plus vite, vous l'aurez fait, mieux vous vous porteriez…

Et alors que tu n'eus, toi-même, le temps de le remercier, voilà que Ryan se défit de ton emprise, sortant du véhicule ; à mesure que tu laissais s'échapper de tes lèvres, un souffle saccadé… Aussi léger qu'une simple brise… Comme pour te donner une once de bravoure ; de t'inciter à lui emboîter le pas, arrivait à sa hauteur - arrivant bien plus rapidement que tu ne le crusses à ses côtés… Où, de ta main, tu cherchais la sienne, pour t'apaiser… À mesure que, de son côté, ton compagnon, s'était risqué à appuyer sur la clef de sa voiture, afin de la verrouiller… Bien que tu le sentisses se marquer d'un arrêt léger, quand, toi, tu te surprenait à trembler  à l'idée de vous exécutait… De pénétrer le seuil de la porte, qui, finalement, à ton contact fragile, s'ouvrait…

Une fois engouffrés à l'intérieur de la maison, une forte odeur de renfermé, de nourriture passée de date… D'effluve d'alcool, nauséabond, vous prenez au nez… Cela ne t'étonnait guère, venant de ton ex-époux... Tu aurais presque oublié ce genre de détail… Il fallait le reconnaître que c'en était, justement, tout à l'inverse, chez le chef des urgences, où cela sentait bon le propre, le frais… Que tout était parfaitement rangé, organisé… Particulièrement, avec un jeune enfant ! Mais ici, force était d'admettre, que le caractère fort bien trempé de Montgomery, l'alcool vaporeux, qu'il avait pris l'habitude d'ingurgité à une fréquence peu recommandable, ne pouvait réellement s'oublier… Un peu comme le vélo, en réalité - on n'oublie jamais totalement comment cela fonctionne, une fois qu'on remonte dessus ! L'odeur embaumée tellement la pièce, l'entrée, que tu ne pouvais t'empêcher, sur l'instant, de te pincer l'arête du nez… De retrousser tes lèvres, dans un semblant de moue… Serrant les dents d'amertume, d'écœurement... Bien que tu te risquasses à te diriger vers les fenêtres ; tirant les rideaux, ouvrant les carreaux, afin de laisser entrer l'air...  Dévoilant la décoration, qui n'était à déplorer, mais dont une légère couche de poussière, commençait à s'installer… Sans nul doute, que ton ex, n'avait rappelé le personnel, que vous aviez embauché, pour venir effectuer leurs heures de travail…

Et alors que tes haut-le-cœur, tes quelques vertiges, tes nausées s'estompaient enfin, voilà que vous découvriez un Montgomery Applewhite, qui déboulait d'une pièce voisine, et dont, de sa posture nonchalante, son allure, ne le mettait sous son meilleur jour… À mesure que vos regards, à tous trois, se croiser… Non, il ne pouvait être là… Tu l'avais certifié, avait promis à ton bien-aimé, que normalement, aujourd'hui, il ne serait présent... Cela ne pouvait être réel…

« Ivy… Déjà de retour ! Je savais que tu reviendrais, car tu reviens toujours… » Rétorquait ce dernier, d'un ton faussement enjoué… Presque bourru, rocailleux, qui t'arrachait quelques frissons... Que tu avais fort bien du mal à déglutir… À mesure que tu te sentais davantage blêmir, rester quelque peu ébahit, assommée… N'arrivant point à réaliser, qu'il était bien présent… Tandis qu'il jaugeait, ouvertement, Ryan, qui faisait de même, bien qu'il conservât son sang-froid - mais l'apercevant se tenir aussi raide qu'un piquet, en alerte… Comme deux chiens d'attaques, prêts à bondir... Aïe, ce n'était pas bon… Pas bon du tout… Tu aurais dû écouter ta raison, qui t'avait poussé à tourner le dos, rebrousser chemin… Putain de pressentiment ! Quelle vile idiote, tu faisais !

« Ivy, va chercher tes affaires, s'il te plaît… » Te soulignait Ryan, se préparant à faire barrage, dans le doute… Si ton ex se risquait à commettre un geste... Une réaction qui te touchait, mais qui t'angoisser, t'effrayer… Non, il n'était pas question de jouer les héros, de le confronter ! De prendre risque de se faire cogner, servir de bouclier ! Tu ne pouvais te permettre cela, le supporter ! Même si tu saisissais l'essence même qu'il était médecin… Qu'aux niveaux gestes de défenses… De calmer ses patients, il s'y connaissait fort bien… Qu'il est expérimenté dans ce domaine... Que, toi aussi, tu avais bien pris connaissance de la violence de ce séduisant Anglais… Ce n'est joli à voir, à constater ! Mieux valait ne pas avoir Montgomery en ennemi !

« Tu crois que ça va durer combien de temps avec ma femme ? Je te conseille de lâcher l'affaire, mec. » - « Ex-femme, mec. » A ces mots, qui ressemblaient à des menaces, venant de la part de l'hôte de ces lieux, tu ne pouvais empêcher ton regard loucher entre les deux hommes, qui eux, se fusillaient du regard, néanmoins que tu intervenais, te mettait en leur centre, afin de tenter de calmer leurs ardeurs… Tu te savais qu'il n'était de ton sort, d'apaiser les tensions, contenues de la situation, mais tu espérais sincèrement, qu'ils n'en viendraient aux mains… Surtout, que ton ex-époux, tenterait de se raviser - de se tenir, un minima, exemplaire… Même si tu concevais que c'était loin d'être un ange, un saint… Davantage qu'il n'avait eu besoin d'avoir un dessin… En d'autres termes, dans une situation beaucoup plus harmonieuse, tu aurais presque été tenté de lui voler un doux baiser langoureux, passionné, mais là… Ce diable-là, qui vous confrontait… Mieux ne valait-il point le provoquer, le tenter, comme qui dirait !

« Je te promets de faire au plus vite, soit sans crainte, mais… Est-ce que tu es sûr que cela ira ? » Consentais-tu à souffler, au chef des urgences. Effleurant sa main, pour l'apaiser… Lui démontrer que tu étais là, tout autant… Que, quoi qu'il fût, tu l'épaulerais, le soutiendrais… Que vous feriez face, ensemble... Avant même de t'autoriser un dernier regard, à l'encontre de Monty, qui restait de marbre… Un silence qui ne représentait rien de bon, de ce que tu te rappelais, jadis, de lui ; bien qu'il croisât finalement le tien… Le mettant dont, en garde, par ton expression. Écarquillant les yeux, afin de lui faire savoir de se tenir à carreau… Que, sinon,  tu lui montrerait, comme ferait à un féroce animal, un mastodonte, pour le maîtriser… S'il fallait sortir les griffes, les poings… Pour venir en aide, défendre l'homme de ta vie, tu ne serais la dernière !

« S'il se passe quoi que ce soit, tu n'hésites surtout pas ! Tu montes me voir… D'accord ? » Achevais-tu, à ton compagnon, que, si c'était le cas… Au moindre petit indice, qui annonçait la fureur, la colère, de ton ex-mari… Bien que tu trouvais cela fort séduisant, courageux… Des plus sexy de sa part, son rôle n'était de tout se prendre - de prendre cher, au demeurant…

Tu commençais, ainsi, à grimper les marches ; à arriver sur le seuil de ton ancienne chambre conjugale, après quelques longues minutes durant… Te dirigeant, dont, vers le dressing, où, pour commencer, tu agrippais un de tes sacs de changes… De le ramener dans la pièce avoisinante, afin de déballer, prendre tes effets personnels… Aussi rapidement, que faire se peut… Craignant que la tension, au rez-de-chaussée, ne monte progressivement…



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