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Chase : Poste 2 (OK)

Qwantify Lover
Date d'inscription : 17/04/2017
Algorithmes d'amour : 74





Qwantify Lover
Mar 28 Nov - 14:59
« T'es jeune, profites, tant qu'il en est encore temps ! Croque la vie à pleines dents ! » Ça, c'est le jargon typique que toute petites gens vont te lancer, lorsque tu es en âge, justement, de faire les quatre cents coups, qui te permettent de te lâcher ! Comme si tu avais carte blanche, comme qui dirait ! Oui… C'est pas faux, quand on y songe… Si tu ne le fais maintenant, quand est-ce que tu pourrais réellement le faire, autrement ? Attention, pour ta part, tu ne parles pas de te lâcher dans les conneries, les sports extrêmes, dangereux… Ou a songé à t'amuser, dans le sens totalement défoncé, déchiré, et autres excès de violences et profondes débilités ! Bien au contraire ! Toi, t'es le genre de gars qui sait prendre la vie du bon côté, savourer les choses simplistes… Savoir être un autre Chase Marschall, que celui du quotidien… C'est-à-dire : sympa, fiable, honnête, mais un brin timide… Non, comme en cette folle soirée, parait d'effluves d'alcool, de cotillons… De convives, qui venaient à tire-larigot… Une folle soirée, qui revêtait diverses promesses dorées, de rires cristallins, tu n'allais rester ce petit garçonnet, tout innocent, si sage ! Certes, tu resterais digne, responsable… Et sans goûter, toucher à une once de ce fort breuvage, mais ce soir, c'était aussi la tienne ! Quoi qu'il en coûte, tu allais en profiter ! Tu t'en faisais la promesse ! Au diable les sermons, les remontrances, les quelques médisances ! Ce dicton, t'allait bien l'appliquer, le mettre en pratique, oui ! Pour le plus grand bonheur, la plus grande stupéfaction certaine de tes amis, tes camarades d'université ! Oui, comme on le dit dans le « Roi Lion : Hakuna Matata ! » Ça pourrait, bel et bien, être ta devise… Vous voyez ?


****


Bon, ok… Ce n'était tout à fait ce que tu espérais, attendais de cette soirée, qui, pourtant, se dérouler à merveille, presque en grande pompe ! Tout semblait pratiquement parfait ! Seulement, tu ne t'étais attendu à ce qu'on te refile cette jeune fille, qui était fort bien éméchée, s'était, pratiquement, endormie contre toi… C'était lover dans tes bras, en te demandant pourquoi tu ne l'aimais pas… Bon, pas faute d'essayer d'une certaine manière, mais en réalité, tu ne la connaissais, ne la fréquenter guère plus que cela ! Qui plus est, bien que tu aies tenté quelques aventures, quelques histoires, jadis, avec la gante féminine… Bien qu'elles aient des courbes généreuses, de belles poitrines… De jolis petits minois, finement rehausser de cosmétiques élégants, raffinés, fallait l'admettre, qu'en fin de compte, ce n'était réellement ton dada ! Non, toi, tu préférais les musculatures élancées, musclées et athlétiques des hommes ! De pouvoir goûter à leurs fines lèvres, sans avoir un goût sucré de fraises, de paillettes ou de pastèques, de préférence… Ça serait top ! De pouvoir les découvrir, t'attarder sur eux… Sur leurs regards envoûtants, pénétrants… De pouvoir t'enivrer, te noyer dans l'intensité de leurs orbes chatoyants… De pouvoir être respecté, aimé pour ce que tu es réellement… Sans avoir à te juger, jouer les apparences… Jouer cette mascarade, ces faux-semblants, quelque part, cela te frustrait quelque peu, te retenait prisonnier de ces barres d'acier… D'un côté, tu ne te sens prêt à le crier sur tous les toits, que les hommes te plaisent, certes, mais d'un autre, tu n'aimais l'idée d'être mis à l'écart, en retrait… Qu'on te mette, comme tout le monde, dans cette petite case de "Monsieur, Madame tout le monde, qui a la classe d'être hétéro", tu le consentais… Un jour, il faudra bien que tu admettes la vérité… Que tu aies le courage de te révéler, faire ton coming-out… Non ? Quitte à y laisser quelques plumes… Que quelques personnes, ici même, te tournent le dos - ébahit de la violence de sentiments inavoués… D'une certaine manière, il n'y a que comme ça, que tu te rendras compte de celles et ceux qui seront là pour toi, seront tes véritables amis… Non ?


Tu irais jeter, de temps à autre, un petit coup d'œil à cette pauvre malheureuse, dont tu avais réussi à allonger, autant que faire se peut, sur un des lits, bien douillets ; dans une des chambres d'amis, mais pour l'heure, tu devais peut-être songer à te lâcher, t'amuser, toi aussi… Ainsi, à peine avais-tu quitté la pièce, refermer la porte blindée - que tu t'étais rendu dans la spacieuse cuisine, pour te resservir un jus de raisin, échanger quelques mots, avec un de tes amis, que David se ramenait vers vous ; profitant de ce fait, pour passer ses bras imposants, autour de vos silhouettes, pour vous entraîner au salon, afin de jouer à la bouteille ! Et inutile, avec lui, de refuser, de se marquer d'un léger mouvement de recul, qu'il prendrait la personne, tel un sac de pommes de terre… Ou, un homme de Cro-Magnon, si vous voulez, pour y participer ! Quoique, pour ta part, tu n'y voyais d'objection, n'y voyait le mal… C'était un jeu simple, sympa, qui te permettait de mieux connaître la personne, avec qui tu te retrouverais dans le placard, par la suite… Voir si cela matcherait ou non… Vous permettrez de garder le contact… Ou pas ! Un jeu sans conséquences, mais qui, tout à la fois, pouvait déceler, permettre de découvrir, quelques agréables imprévus et magnifiques personnes, tu le concevais… Ce serait presque le jeu idéal, pour être qui tu désirais… Un peu comme cette fameuse soirée étoilée, vécu il y a quelques jours, quelques semaines de cela, à l'observatoire… Là où tu avais pu avoir la chance dorée, l'occasion enchantée, de rencontrer ce séduisant, charmant et mystérieux Max Davenport, il est vrai… Un jeune homme, qui était tout à fait ton type, qui te faisait étrangement vibrer, baver… Un homme, pour lequel tu espérais tant revoir… Et plus si affinités !

Et alors que vous vous assistiez, enfin, à même le fin carrelage gelé, voilà que, par le caprice complice du destin, vous vous retrouviez face-à-face, lui et toi… Ton cher et tendre Max… Et bien que tu te misses à sourire, tel un idiot balafré, tu te questionnais de sa douce et divine présence… Si ce n'est que tes billes caramélisées s'écarquillaient d'une agréable, une étrange stupeur… Se changeant, presque, en soucoupes, tu l'admettais… Toutefois, une lueur nouvelle, de désir incontesté, de lubricité s'y reflétait, tout comme tu crus l'apercevoir dans les siennes, sur l'instant… Étais-tu seulement en train de rêvasser ?

« Tiens, mais c'est Chase Marschall ! Hé oui, je sais qui tu es… » Soulignait le séduisant, sensuel, envoûtant petit brun, d'une douce voix suave, cristalline. Envoûtante… Te toisant davantage - s'attardant sur chaque trait délicat, de ton être ; comme pour voir le fin fond de ton âme, qui palpitait plus que nécessité, tambourinait follement dans ta cage thoracique, au point d'imploser… Décidément, cet homme était, non seulement, magnifique, charismatique, terriblement sexy, mais en plus de cela, il t'impressionnait que plus encore ! Tu devais bien le revendiquer, aussi, tu demeurais bien difficilement en tailleur, sur l'instant présent, tellement tu te sentais à l'étroit dans ton sombre pantalon… Ah merde, fallait que tu calmes tes lancinantes, affriolantes ardeurs… À la vue de tous, ça n'allait le faire… Et pourtant, Dieu seul sait, comme tu avais l'envie irrépressible de te jeter sur ce dernier, de lui voler, directement, un baiser langoureux, passionné ! De l'agripper de tes bras, le coller contre toi, pour le sentir, effleurer sa sensuelle musculature, oui ! Pourvu que la bouteille fasse bel et bien, son travail, tombe sur vous…

Tu semblais fin prêt à lui demander, subtilement, comment diable, il avait réussi à connaître ton identité - fronçant, même, légèrement les sourcils, bien que ton mignon petit rictus ne te quittait, au demeurant ; que tu souriais toujours, comme un idiot balafré… Car tu devais le revendiquer, vous ne vous étiez guère croisé avant cela, avant ce doux moment féerique… Bien plus tôt, dans cette folle soirée qui s'annonçait forte enrichissante, dorée… Et tu doutais fortement, qu'il t'avait personnellement suivi jusqu'au domicile, où toi et tes charmants colocataires y résidiez depuis un moment, désormais… Du moins, cela paraîtrait assez étrange, flippant, tu devais le consentir… Et tu peinais l'idée de songer, également, qu'il avait mené sa petite enquête, se serait risqué à questionner à quiconque, si on te connaissait… Si, justement, tu avais élu domicile ici… Si ?

« Vous vous connaissez, tous les deux ? » Si risquait de demander ton précieux ami et colocataire, à votre intention… Vous toisant, même, à tour de rôle… Se sentant pour le moins interloquer, à mesure que tu te touchais naturellement, le lobe d'oreille, cependant que tu te sentais agréablement troublé, décontenancé de le retrouver là… Te mordant, pratiquement, la lèvre inférieure, pour te contenir… « En quelque sorte, mais pas intimement… » Achevait le charismatique, divin, éloquent, parfait apollon, sans vous détourner du regard… Alors que tout ce qui vous entourait, te semblait superflu, indigne de tout intérêt, il est vrai…

« Aahh, qui sait… Peut-être qu'il y aura de la chance, ce soir, pour qu'il en soit autrement… ? » Consentais-tu, finalement, à souffler, d'un ton mélodieux, charmeur. Un brin mystérieux ; haussant subtilement un sourcil, par défi… Alors que de douces, légères fossettes, peignaient le recoin de tes joues, surplombait de ce mignon petit rictus… Une réplique, un semblant de situation féerique, qui semblait bien quelconque, destinée à tous et à chacun, présent dans le spacieux salon chaleureux, animé, mais qui, pourtant, tu faisais bien savoir qu'il ne concernait que ce cher et tendre Max… Et tu te le ferais bien sentir, lui prouverait bien, qu'il te plaisait… Sans une once d'hésitation certaine, d'embarras… Avec ou sans ce jeu, par ailleurs ! De cela, tu y mettrais ta main à couper… De cette promesse dorée, l'appliquerait, bien volontiers !

Et alors que tu le vis, en tout bien tout honneur, tourner l'objet cristallin, aux fines allures miroitantes, qui scintillait en mille-et-un éclats, dans la clarté de la pièce, voilà, que par le hasard des choses, le caprice complice du destin… Comme pour répondre à ton souhait, la bouteille te désignait, pour ainsi, vous retrouvez, tous deux, dans le placard… Pour mettre en pratique, sans ménagement, ce que les règles consistaient : de, bel et bien, vous embrassez… Et bien que tu demeurasses agréablement stupéfait, troubler plus que de raison, ton mignon petit rictus s'intensifiait ; allant jusqu'à tes oreilles, comme qui dirait… Que la chaleur montait jusque dans tes tempes, que de doux frissons parcouraient ton échine... « Hummm, oui ! Je crois que le hasard fait bien les choses ! » Achevais-tu, finalement… Toujours de ce timbre, tout aussi suave, énigmatique... Néanmoins, que tu imitais, ton partenaire, qui s'était levé délicatement - encourager par vos camarades, vivement… Tandis que tu laissais s'échapper un léger éclat de rire, ravi, excité… Comblé, à l'idée que ce soit, bel et bien, tomber sur toi, sur vous… Que de cette florissante, douce opportunité, tu allais le saisir, la choyer ! Rendre le moment, tout aussi inoubliable, affriolant, romantique. Tu le consentais…


Arrivait, finalement, à sa hauteur… La démarche emboîtée, c'est ainsi que vous vous retrouviez dans le placard, qui demeurait, un tant soit peu, bien sombre… Projetant, pratiquement, des ombres fantomatiques, sur le placo du mur ; dont la vive lumière du couloir, s'y projetait… Néanmoins, que, nonchalamment, tu te prenais un des manteaux imposants, de l'un de tes colocs, ébouriffant légèrement ta chevelure, que tu tentais de replacer, subtilement… Te marquant d'un léger éclat de rire, pour le moins, embarrassé - remettant, délicatement, le chaud duvet, bien en place, dans la volée… Bon, ce n'était glamour sur l'instant, tu le consentais, mais mieux valait que ce soit toi qui l'aies percuté, plutôt que ton séduisant, charmant invité de marque ! « Alors, Monsieur Max, comment as-tu réussi à découvrir mon identité ? » Te risquais-tu à le questionner, subtilement, adressant un mignon petit rictus, ne voulant guère détourner ton doux regard du sien, bien que tu te surprisses, à la fois, à chercher l'interrupteur, afin d'être plus à l'aise… Que tu désirais tant vous créer un petit passage, parmi les effets personnels… De vous créer, un petit brin d'intimité, avant toute chose… Car oui, tu devais te l'avouer, ce serait quand même mieux, plus romantique, de mieux le toiser, te noyer dans l'intensité de ses orbes bleutés… De remarquer, ranger bien soigneusement, dans le fin fond de ta mémoire agréablement embrumée de désir, chaque réaction délicate, envoûtante, de ce dernier ! « Et… Si je puis me permettre… Comment es-tu arrivé ici ? » Renchérissais-tu, intrigué. Véritablement, mais agréablement surpris, de par sa douce, éloquente et magnifique présence… Ne t'étant point attendu, à le voir débarquer ; et encore moins chez toi, en cette soirée, parait de cotillons, de sucre, d'alcool… Du moins, tu ne t'imaginais que c'était ce genre d'événement banal, ce genre de fête d'étudiants simplistes, bien ordinaires, qui devait fortement l'intéresser, qu'il devait apprécier… Si ? Sans lui paraître que trop brusque, grossier, à son propre égard... Bien au contraire, ce n'était dans tes intentions d'agir comme cela… De le froisser, le refroidir, qui plus est… Que dirait ton aimante et pauvre grand-mère, si elle te voyait te comporter de la sorte ?

Ainsi, tu déplaçais, à nouveau, un manteau, pour vous faire une petite place toute coquette… Afin de mieux se poser, être que plus à l'aise - à mesure que tu le contemplais, t'attarder sur chaque fin trait délicat, de son doux visage pénétrant… Que tu louchais entre ses billes océaniques, ses fines lèvres, que tu avais follement envie de capturer… Souriant, de nouveau, comme un bel idiot… Cependant, que tu te permis de poser, doucement, une main, contre le placo du mur immaculé… Que tu sentais la chaleur te montait, follement t'irradier… Que tu te sentais presque rougir, telle une pivoine, sur l'instant. Que ton palpitant tambourinait sensiblement, il est vrai… « Et maintenant ? » Répliquais-tu, soufflais-tu, presque d'un doux murmure… Comme pour attendre sagement, son signal, son feu vert… Savoir, subtilement, si, de son côté, il se sentait à l'aise, fin prêt ? Toi, en tout cas, sans contritions, ni sans peur incandescente, tu l'étais bien volontiers…
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Qwantify Lover
Date d'inscription : 17/04/2017
Algorithmes d'amour : 74





Qwantify Lover
Ven 1 Déc - 18:26
UNE FÊTE MÉMORABLE


« T'es jeune, profites, tant qu'il en est encore temps ! Croque la vie à pleines dents ! » Ça, c'est le jargon typique que toute petites gens vont te lancer, lorsque tu es en âge, justement, de faire les quatre cents coups, qui te permettent de te lâcher ! Comme si tu avais carte blanche, comme qui dirait ! Oui… C'est pas faux, quand on y songe… Si tu ne le fais maintenant, quand est-ce que tu pourrais réellement le faire, autrement ? Attention, pour ta part, tu ne parles pas de te lâcher dans les conneries, les sports extrêmes, dangereux… Ou a songé à t'amuser, dans le sens totalement défoncé, déchiré, et autres excès de violences et profondes débilités ! Bien au contraire ! Toi, t'es le genre de gars qui sait prendre la vie du bon côté, savourer les choses simplistes… Savoir être un autre Chase Marschall, que celui du quotidien… C'est-à-dire : sympa, fiable, honnête, mais un brin timide… Non, comme en cette folle soirée, parait d'effluves d'alcool, de cotillons… De convives, qui venaient à tire-larigot… Une folle soirée, qui revêtait diverses promesses dorées, de rires cristallins, tu n'allais rester ce petit garçonnet, tout innocent, si sage ! Certes, tu resterais digne, responsable… Et sans goûter, toucher à une once de ce fort breuvage, mais ce soir, c'était aussi la tienne ! Quoi qu'il en coûte, tu allais en profiter ! Tu t'en faisais la promesse ! Au diable les sermons, les remontrances, les quelques médisances ! Ce dicton, t'allait bien l'appliquer, le mettre en pratique, oui ! Pour le plus grand bonheur, la plus grande stupéfaction certaine de tes amis, tes camarades d'université ! Oui, comme on le dit dans le « Roi Lion : Hakuna Matata ! » Ça pourrait, bel et bien, être ta devise… Vous voyez ?



****


Bon, ok… Ce n'était tout à fait ce que tu espérais, attendais de cette soirée, qui, pourtant, se dérouler à merveille, presque en grande pompe ! Tout semblait pratiquement parfait ! Seulement, tu ne t'étais attendu à ce qu'on te refile cette jeune fille, qui était fort bien éméchée, s'était, pratiquement, endormie contre toi… C'était lover dans tes bras, en te demandant pourquoi tu ne l'aimais pas… Bon, pas faute d'essayer d'une certaine manière, mais en réalité, tu ne la connaissais, ne la fréquenter guère plus que cela ! Qui plus est, bien que tu aies tenté quelques aventures, quelques histoires, jadis, avec la gante féminine… Bien qu'elles aient des courbes généreuses, de belles poitrines… De jolis petits minois, finement rehausser de cosmétiques élégants, raffinés, fallait l'admettre, qu'en fin de compte, ce n'était réellement ton dada ! Non, toi, tu préférais les musculatures élancées, musclées et athlétiques des hommes ! De pouvoir goûter à leurs fines lèvres, sans avoir un goût sucré de fraises, de paillettes ou de pastèques, de préférence… Ça serait top ! De pouvoir les découvrir, t'attarder sur eux… Sur leurs regards envoûtants, pénétrants… De pouvoir t'enivrer, te noyer dans l'intensité de leurs orbes chatoyants… De pouvoir être respecté, aimé pour ce que tu es réellement… Sans avoir à te juger, jouer les apparences… Jouer cette mascarade, ces faux-semblants, quelque part, cela te frustrait quelque peu, te retenait prisonnier de ces barres d'acier… D'un côté, tu ne te sens prêt à le crier sur tous les toits, que les hommes te plaisent, certes, mais d'un autre, tu n'aimais l'idée d'être mis à l'écart, en retrait… Qu'on te mette, comme tout le monde, dans cette petite case de "Monsieur, Madame tout le monde, qui a la classe d'être hétéro", tu le consentais… Un jour, il faudra bien que tu admettes la vérité… Que tu aies le courage de te révéler, faire ton coming-out… Non ? Quitte à y laisser quelques plumes… Que quelques personnes, ici même, te tournent le dos - ébahit de la violence de sentiments inavoués… D'une certaine manière, il n'y a que comme ça, que tu te rendras compte de celles et ceux qui seront là pour toi, seront tes véritables amis… Non ?


Tu irais jeter, de temps à autre, un petit coup d'œil à cette pauvre malheureuse, dont tu avais réussi à allonger, autant que faire se peut, sur un des lits, bien douillets ; dans une des chambres d'amis, mais pour l'heure, tu devais peut-être songer à te lâcher, t'amuser, toi aussi… Ainsi, à peine avais-tu quitté la pièce, refermer la porte blindée - que tu t'étais rendu dans la spacieuse cuisine, pour te resservir un jus de raisin, échanger quelques mots, avec un de tes amis, que David se ramenait vers vous ; profitant de ce fait, pour passer ses bras imposants, autour de vos silhouettes, pour vous entraîner au salon, afin de jouer à la bouteille ! Et inutile, avec lui, de refuser, de se marquer d'un léger mouvement de recul, qu'il prendrait la personne, tel un sac de pommes de terre… Ou, un homme de Cro-Magnon, si vous voulez, pour y participer ! Quoique, pour ta part, tu n'y voyais d'objection, n'y voyait le mal… C'était un jeu simple, sympa, qui te permettait de mieux connaître la personne, avec qui tu te retrouverais dans le placard, par la suite… Voir si cela matcherait ou non… Vous permettrez de garder le contact… Ou pas ! Un jeu sans conséquences, mais qui, tout à la fois, pouvait déceler, permettre de découvrir, quelques agréables imprévus et magnifiques personnes, tu le concevais… Ce serait presque le jeu idéal, pour être qui tu désirais… Un peu comme cette fameuse soirée étoilée, vécu il y a quelques jours, quelques semaines de cela, à l'observatoire… Là où tu avais pu avoir la chance dorée, l'occasion enchantée, de rencontrer ce séduisant, charmant et mystérieux Max Davenport, il est vrai… Un jeune homme, qui était tout à fait ton type, qui te faisait étrangement vibrer, baver… Un homme, pour lequel tu espérais tant revoir… Et plus si affinités !

Et alors que vous vous assistiez, enfin, à même la moquette moelleuse, douillette à souhaits, voilà que, par le caprice complice du destin, vous vous retrouviez face-à-face, lui et toi… Ton cher et tendre Max… Et bien que tu te misses à sourire, tel un idiot balafré, tu te questionnais de sa douce et divine présence… Si ce n'est que tes billes caramélisées s'écarquillaient d'une agréable, une étrange stupeur… Se changeant, presque, en soucoupes, tu l'admettais… Toutefois, une lueur nouvelle, de désir incontesté, de lubricité s'y reflétait, tout comme tu crus l'apercevoir dans les siennes, sur l'instant… Étais-tu seulement en train de rêvasser ?

« Tiens, mais c'est Chase Marschall ! Hé oui, je sais qui tu es… » Soulignait le séduisant, sensuel, envoûtant petit brun, d'une douce voix suave, cristalline. Envoûtante… Te toisant davantage - s'attardant sur chaque trait délicat, de ton être ; comme pour voir le fin fond de ton âme, qui palpitait plus que nécessité, tambourinait follement dans ta cage thoracique, au point d'imploser… Décidément, cet homme était, non seulement, magnifique, charismatique, terriblement sexy, mais en plus de cela, il t'impressionnait que plus encore ! Tu devais bien le revendiquer, aussi, tu demeurais bien difficilement en tailleur, sur l'instant présent, tellement tu te sentais à l'étroit dans ton sombre pantalon… Ah merde, fallait que tu calmes tes lancinantes, affriolantes ardeurs… À la vue de tous, ça n'allait le faire… Et pourtant, Dieu seul sait, comme tu avais l'envie irrépressible de te jeter sur ce dernier, de lui voler, directement, un baiser langoureux, passionné ! De l'agripper de tes bras, le coller contre toi, pour le sentir, effleurer sa sensuelle musculature, oui ! Pourvu que la bouteille fasse bel et bien, son travail, tombe sur vous…

Tu semblais fin prêt à lui demander, subtilement, comment diable, il avait réussi à connaître ton identité - fronçant, même, légèrement les sourcils, bien que ton mignon petit rictus ne te quittait, au demeurant ; que tu souriais toujours, comme un idiot balafré… Car tu devais le revendiquer, vous ne vous étiez guère croisé avant cela, avant ce doux moment féerique… Bien plus tôt, dans cette folle soirée qui s'annonçait forte enrichissante, dorée… Et tu doutais fortement, qu'il t'avait personnellement suivi jusqu'au domicile, où toi et tes charmants colocataires y résidiez depuis un moment, désormais… Du moins, cela paraîtrait assez étrange, flippant, tu devais le consentir… Et tu peinais l'idée de songer, également, qu'il avait mené sa petite enquête, se serait risqué à questionner à quiconque, si on te connaissait… Si, justement, tu avais élu domicile ici… Si ?

« Vous vous connaissez, tous les deux ? » Si risquait de demander ton précieux ami et colocataire, à votre intention… Vous toisant, même, à tour de rôle… Se sentant pour le moins interloquer, à mesure que tu te touchais naturellement, le lobe d'oreille, cependant que tu te sentais agréablement troublé, décontenancé de le retrouver là… Te mordant, pratiquement, la lèvre inférieure, pour te contenir… « En quelque sorte, mais pas intimement… » Achevait le charismatique, divin, éloquent, parfait apollon, sans vous détourner du regard… Alors que tout ce qui vous entourait, te semblait superflu, indigne de tout intérêt, il est vrai…

« Aahh, qui sait… Peut-être qu'il y aura de la chance, ce soir, pour qu'il en soit autrement… ? » Consentais-tu, finalement, à souffler, d'un ton mélodieux, charmeur. Un brin mystérieux ; haussant subtilement un sourcil, par défi… Alors que de douces, légères fossettes, peignaient le recoin de tes joues, surplombait de ce mignon petit rictus… Une réplique, un semblant de situation féerique, qui semblait bien quelconque, destinée à tous et à chacun, présent dans le spacieux salon chaleureux, animé, mais qui, pourtant, tu faisais bien savoir qu'il ne concernait que ce cher et tendre Max… Et tu te le ferais bien sentir, lui prouverait bien, qu'il te plaisait… Sans une once d'hésitation certaine, d'embarras… Avec ou sans ce jeu, par ailleurs ! De cela, tu y mettrais ta main à couper… De cette promesse dorée, l'appliquerait, bien volontiers !

Et alors que tu le vis, en tout bien tout honneur, tourner l'objet cristallin, aux fines allures miroitantes, qui scintillait en mille-et-un éclats, dans la clarté de la pièce, voilà, que par le hasard des choses, le caprice complice du destin… Comme pour répondre à ton souhait, la bouteille te désignait, pour ainsi, vous retrouvez, tous deux, dans le placard… Pour mettre en pratique, sans ménagement, ce que les règles consistaient : de, bel et bien, vous embrassez… Et bien que tu demeurasses agréablement stupéfait, troubler plus que de raison, ton mignon petit rictus s'intensifiait ; allant jusqu'à tes oreilles, comme qui dirait… Que la chaleur montait jusque dans tes tempes, que de doux frissons parcouraient ton échine... « Hummm, oui ! Je crois que le hasard fait bien les choses ! » Achevais-tu, finalement… Toujours de ce timbre, tout aussi suave, énigmatique... Néanmoins, que tu imitais, ton partenaire, qui s'était levé délicatement - encourager par vos camarades, vivement… Tandis que tu laissais s'échapper un léger éclat de rire, ravi, excité… Comblé, à l'idée que ce soit, bel et bien, tomber sur toi, sur vous… Que de cette florissante, douce opportunité, tu allais le saisir, la choyer ! Rendre le moment, tout aussi inoubliable, affriolant, romantique. Tu le consentais…


Arrivait, finalement, à sa hauteur… La démarche emboîtée, c'est ainsi que vous vous retrouviez dans le placard, qui demeurait, un tant soit peu, bien sombre… Projetant, pratiquement, des ombres fantomatiques, sur le placo du mur ; dont la vive lumière du couloir, s'y projetait… Néanmoins, que, nonchalamment, tu te prenais un des manteaux imposants, de l'un de tes colocs, ébouriffant légèrement ta chevelure, que tu tentais de replacer, subtilement… Te marquant d'un léger éclat de rire, pour le moins, embarrassé - remettant, délicatement, le chaud duvet, bien en place, dans la volée… Bon, ce n'était glamour sur l'instant, tu le consentais, mais mieux valait que ce soit toi qui l'aies percuté, plutôt que ton séduisant, charmant invité de marque ! « Alors, Monsieur Max, comment as-tu réussi à découvrir mon identité ? » Te risquais-tu à le questionner, subtilement, adressant un mignon petit rictus, ne voulant guère détourner ton doux regard du sien, bien que tu te surprisses, à la fois, à chercher l'interrupteur, afin d'être plus à l'aise… Que tu désirais tant vous créer un petit passage, parmi les effets personnels… De vous créer, un petit brin d'intimité, avant toute chose… Car oui, tu devais te l'avouer, ce serait quand même mieux, plus romantique, de mieux le toiser, te noyer dans l'intensité de ses orbes bleutés… De remarquer, ranger bien soigneusement, dans le fin fond de ta mémoire agréablement embrumée de désir, chaque réaction délicate, envoûtante, de ce dernier ! « Et… Si je puis me permettre… Comment es-tu arrivé ici ? » Renchérissais-tu, intrigué. Véritablement, mais agréablement surpris, de par sa douce, éloquente et magnifique présence… Ne t'étant point attendu, à le voir débarquer ; et encore moins chez toi, en cette soirée, parait de cotillons, de sucre, d'alcool… Du moins, tu ne t'imaginais que c'était ce genre d'événement banal, ce genre de fête d'étudiants simplistes, bien ordinaires, qui devait fortement l'intéresser, qu'il devait apprécier… Si ? Sans lui paraître que trop brusque, grossier, à son propre égard... Bien au contraire, ce n'était dans tes intentions d'agir comme cela… De le froisser, le refroidir, qui plus est… Que dirait ton aimante et pauvre grand-mère, si elle te voyait te comporter de la sorte ?

Ainsi, tu déplaçais, à nouveau, un manteau, pour vous faire une petite place toute coquette… Afin de mieux se poser, être que plus à l'aise - à mesure que tu le contemplais, t'attarder sur chaque fin trait délicat, de son doux visage pénétrant… Que tu louchais entre ses billes océaniques, ses fines lèvres, que tu avais follement envie de capturer… Souriant, de nouveau, comme un bel idiot… Cependant, que tu te permis de poser, doucement, une main, contre le placo du mur immaculé… Que tu sentais la chaleur te montait, follement t'irradier… Que tu te sentais presque rougir, telle une pivoine, sur l'instant. Que ton palpitant tambourinait sensiblement, il est vrai… « Et maintenant ? » Répliquais-tu, soufflais-tu, presque d'un doux murmure… Comme pour attendre sagement, son signal, son feu vert… Savoir, subtilement, si, de son côté, il se sentait à l'aise, fin prêt ? Toi, en tout cas, sans contritions, ni sans peur incandescente, tu l'étais bien volontiers…

@"Max Davenport" & @"Chase Marschall"
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