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Chase : Poste 2 (OK)

Qwantify Lover
Date d'inscription : 17/04/2017
Algorithmes d'amour : 74





Qwantify Lover
Mar 3 Oct - 15:17
Parmi la folle mélasse captivée, les orbes intrigués, louchant entre l'homme aux cheveux filasses, grisonnants ; au doux visage énigmatique, mais sérieux, et l'immense télescope dernier cri, qui offrait une nouvelle lentille, aux fières allures miroitantes, se trouvant à ses côtés, voilà que le silence était d'or, dans le spacieux observatoire… Le gratin demeurait bien présent, tout comme les petites gens au privilège certain, et dont, tu en faisais, bel et bien, parti - se tenaient aussi droits que de simples piquets, des planches de bois soufflées, patientant minutieusement que le passionnant discours de ce dernier s'achève, pour l'abreuver de questions pertinentes, prendre l'appareil fort bien couteux, sous tous ces angles, comme qui dirait !

« […] Des avancées considérables, que nous osons à peine imaginer. » Terminait de monologuer l'homme aux fines pattes d'oie, d'un ton serein, confiant, un brin charmeur. Adressant un mignon petit rictus, en levant légèrement les bras vers le dôme, aux douces paroisses de verres… Offrant une séduisante vue, sur l'immense plaine… Où le fin horizon, le crépuscule vacillait sur les murs blindés - où le ciel resplendissait, en mille et un éclats… Promettant un spectacle enchanteur d'étoiles scintillantes, que plus tard dans la soirée. Tu le confessais… Tandis que le monde qui t'entourait, toi-même, tu te risquais à applaudir de joie vivace. Approuvant ce discours, bel et bien, prononcer, néanmoins que tu souriais, tel un idiot balafré, que tes billes caramélisées étaient rivées sur l'imposant engin, que tu avais hâte de découvrir de plus près, tout autant…

Les flashs aveuglants, fusant de parts et d'autres, les fumées de questions, dont, au fond de ton être, tu en avais fait de même, un peu plus tôt, à l'intention du directeur de l'observatoire - de cause, que ton simple rôle de journaliste, que tu prenais fort à cœur, te l'avais permis, certes, et dont tu avais eu l'honneur d'avoir ta place en ces vastes lieux ; cet événement, qui avait bien fleuri, s'était embelli au fil des années trépassées, c'est sur ces douces paroles animées, qui tant, te passionnait, que celui-ci t'avait chaleureusement proposé quelques nombreux petits fours, une coupe de champagne, qui prônait soigneusement sur un plateau que tenait une jeune femme, dont tu remerciais courtoisement… Te risquant à prendre les quelques amuse-bouche raffinés, mais rejetant le fin breuvage… Réprimant pratiquement, de faire une légère moue, serrer les dents d'amertume, en souvenir de ton rustre de paternel, qui n'avait jamais tenu ce rôle, à proprement parler, mais dont, dans les méandres lointains de tes souvenirs enfantins, tu sentais encore, les forts effluves, qui t'avaient effroyablement chatouillé. Maintes fois… Tu n'étais de là à parler tourments et malheurs, à te lamenter sur le caprice complice du destin, non… Mais tu te faisais la promesse solennelle de ne jamais, Ô grand jamais, toucher, goûter à une simple goûte furibond d'alcool… Hors de question de prendre le même chemin étroit, répéter le sombre schéma de tes parents ! Au risque de passer pour un imbécile heureux, de mal faire passer ces petites choses feuilletées… Où, comme disait ta chère et tendre grand-mère, amusée : essaie d'engloutir l'étouffe-chrétien… Que cela tienne !

Tu flânais gracieusement - déambuler vers les convives, les personnes importantes, pour donner le change, questionner… Discuter le bout de gras, comme on aime si bien l'avouer… Griffonnant de ta petite patte de mouche, ton pâle carnet, pour te donner suffisamment de matière ; de quoi être totalement inspiré, de rédiger ton prochain article, à mesure que, finalement, tu t'aperçus que la place t'était dignement offerte… Que les petites gens étaient restés en retrait, afin de permettre l'accès au télescope… Et, comme un enfant, ce sont les orbes chatoyants, scintillants dans le firmament, que tu emboîtais le pas ; arriver à hauteur de l'appareil, pour mieux l'observer, fasciné… Te rappelant, que, jadis, tu restais éveillé durant des heures, rien que pour contempler les cieux, de ta chambre douillette, alors qu'en réalité, la dame âgée que tu avais tant aimé, chéris, plus que nécessité, t'avait gentiment sermonné de rejoindre, bien rapidement, les bras de Morphée, sous peine que le lendemain, tu ferais grise mine, te sentirait frais comme un gardon, pour aller à l'école… Une anecdote qui te fit, une fois de plus, sourire timidement… Presque envahi par un sentiment mélancolique, de pure nostalgie innocente, tandis que tu pivotais, tourner légèrement autour de l'appareil, qui demeurait, sur l'instant, somnolent… Attendant son tour, pour scintiller, avoir son heure de gloire, officiellement… Tu le contemplais, l'air songeur, n'entendent guère, sur le coup, que quelqu'un se joignait, troublait agréablement, tes doux songes d'une nuit féerique, un tant soit peu glacée…

« Magnifique, n'est-ce pas ? Je me demande ce que ce bijou, à plusieurs millions, va nous faire découvrir… » Consentait le jeune homme à ton égard. D'une voix cristalline, mélodieuse, sereine, néanmoins, que, sans te montrer grossier, des plus rustres, tu continuais dans ta douce lancée enchantée, l'air de rien… D'admirer, totalement charmé, le télescope… Faut dire que ce n'est tous les jours que tu as l'occasion de tomber sur ce genre de choses ! Même si tu n'étais le premier à le faire, sans nul doute plausible, celle ou celui qui te connaissait, par ailleurs, pouvait savoir que, toi, l'astrophysique, le cosmos dans son infinie beauté… L'univers, tout entier, c'est clairement ton dada ! D'aussi longtemps que tu t'en souviennes, cela a toujours été le cas !

« En effet, ce n'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de pouvoir admirer une telle merveille ! Surtout avec cette nouvelle lentille, le budget misé dedans, je pense que cela va en surprendre, en satisfaire plus d'un ! » Renchissais-tu, en souriant toujours autant… Sautillant presque comme un gamin, qui arrivait devant sa vitrine préférée de jouets ! Au risque de te rendre en ridicule, il est vrai… Tu aurais pratiquement envie d'effleurer de tes doigts fins, ce magnifique objet, comme l'avais si bien mentionné ton interlocuteur ! Même si tu concevais que cela ne passerait… Touchons avec les yeux, non avec les mains !

« Maxime Davenport, et vous êtes ? » Achevait ce dernier… Se voulant des plus séduisants, courtois, tandis que tu sentais son doux regard river sur toi… À mesure que tu sentais te crisper, te figer, telle une statue de pierre, face à son illustre identité que tu découvrais… Dont la florissante carrière, sa personnalité fascinante, n'avait de gage qu'à sa digne renommée… Tu fronçais légèrement les sourcils ; ton palpitant manquait un battement… Tu fus tellement pris au dépourvu, sur l'instant - songeant presque qu'il s'amusait à tes propres dépens, que tu te risquais à te retourner, lui faire promptement face, finalement… Rien que pour en avoir le cœur net, être, bel et bien, fixé… Et, en effet, ce fut bien lui… En chair et en os ! Ce séduisant, charmant, petit brun, dont les orbes bleutés se noyaient en ton être - sonder les tréfonds de ton âme, alors que, de temps à autre, ses fines lèvres trempées dans le breuvage cristallisé, doré… Cependant, que tu sentais tes joues devenir écarlates ; rougissant comme une pivoine, un bel idiot balafré… Qui ne le connaissait ? Lui qui était le chef à la tête d'une grande entreprise ! Tenant d'une poignée de fer, les rennes ! Faisant la une des journaux, depuis quelques bonnes années, désormais… Tu devais te l'admettre, tu l'admirais ! Car, pour quelqu'un de si jeune, il fallait le faire pour tout gérer, être le digne héritier de ce beau bébé ! Même si beaucoup de petites gens enviés fortement sa fortune, qui était l'une des plus importantes d'Ottawa, de tout le luxuriant conté… Ou le critiquer pour son manque d'expérience, toi, au contraire, sans te vulgariser à te revendiquer, comme une vile groupie insignifiante, totalement bancale, banale, tu devais bien le reconnaître qu'il avait non seulement du courage, bien du cran pour endosser un tel rôle, mais qu'il avait un charme fou ! Une carrure magnifiquement élancée, gracieuse, légèrement musclée… Un doux regard envoûtant, pénétrant… Des billes océaniques, chatoyantes, dans lesquelles, irrémédiablement, tu t'y noyais… Un mignon petit rictus, tirant les coins de ses fines lèvres, dont de légères fossettes peignaient le dessous de ses douces pommettes naturelles… Ah oui, tu le reconnais, cet homme te faisait totalement rêvasser, vibrer !

« Je suis enchanté, Monsieur Davenport ! J'ai beaucoup entendu parler de vous ! » Lui retournais-tu, d'un timbre vivace, enjoué. Sincère, mélodieux, bien que tu te sentisses bien stupide, futile comme petit bonhomme à ses côtés… Tout autant que de ces paroles, fort bien simplistes, il devait tellement l'entendre souffler des lèvres du bas peuple, autant que de la haute société ! Et pourtant… Que pouvais-tu diantre rétorquer de plus ? Toi qui demeurais bien insignifiant, un petit homme, comme tout autre… Ou un pâle journaliste en herbe, qu'on te présentait simplement… Juste histoire de coller une étiquette à ton doux visage… De donner un semblant de change : que tu avais une toute petite place en ce vaste monde, qui vous entourait… De l'oxygène, que chacun, malgré tout, partageait…

« Mon identité n'a réellement d'importance, vous savez… Je serais qui vous voudrait… » Laissais-tu entendre, d'une voix douce, cristalline, séduisante, mais tout aussi mystérieuse, il est vrai… Laissant s'échapper un mignon petit rictus ; te noyant dans l'intensité de son regard envoûtant… Te rapprochant légèrement de ce dernier, tout en gardant une distance courtoise… À te voir comme cela, on pourrait songer que tu le draguais, voulait flirter avec lui, oui… Toi, qui pourtant, demeurait bien réservé, timide sur les bords… Quoique… Pourquoi ne pas joindre l'utile à l'agréable, comme qui dirait ? T'avais beau bosser, à tes heures perdues, pour le journal du bahut, pourtant, en cette folle soirée animée… Parmi ce firmament, cette toile étoilée qui s'installait ; demeurait, entre autres, le sujet, tu pouvais bien te permettre de faire ce que tu désirais tant, demeurait qui tu voulais être réellement… Tant que cela restait dans les limites du raisonnable… Non ?
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Qwantify Lover
Date d'inscription : 17/04/2017
Algorithmes d'amour : 74





Qwantify Lover
Ven 6 Oct - 23:02
SOUS LES ÉTOILES

Parmi la folle mélasse captivée, les orbes intrigués, louchant entre l'homme aux cheveux filasses, grisonnants ; au doux visage énigmatique, mais sérieux, et l'immense télescope dernier cri, qui offrait une nouvelle lentille, aux fières allures miroitantes, se trouvant à ses côtés, voilà que le silence était d'or, dans le spacieux observatoire… Le gratin demeurait bien présent, tout comme les petites gens au privilège certain, et dont, tu en faisais, bel et bien, parti - se tenaient aussi droits que de simples piquets, des planches de bois soufflées, patientant minutieusement que le passionnant discours de ce dernier s'achève, pour l'abreuver de questions pertinentes, prendre l'appareil fort bien couteux, sous tous ces angles, comme qui dirait !

« […] Des avancées considérables, que nous osons à peine imaginer. » Terminait de monologuer l'homme aux fines pattes d'oie, d'un ton serein, confiant, un brin charmeur. Adressant un mignon petit rictus, en levant légèrement les bras vers le dôme, aux douces paroisses de verres… Offrant une séduisante vue, sur l'immense plaine… Où le fin horizon, le crépuscule vacillait sur les murs blindés - où le ciel resplendissait, en mille et un éclats… Promettant un spectacle enchanteur d'étoiles scintillantes, que plus tard dans la soirée. Tu le confessais… Tandis que le monde qui t'entourait, toi-même, tu te risquais à applaudir de joie vivace. Approuvant ce discours, bel et bien, prononcer, néanmoins que tu souriais, tel un idiot balafré, que tes billes caramélisées étaient rivées sur l'imposant engin, que tu avais hâte de découvrir de plus près, tout autant…

Les flashs aveuglants, fusant de parts et d'autres, les fumées de questions, dont, au fond de ton être, tu en avais fait de même, un peu plus tôt, à l'intention du directeur de l'observatoire - de cause, que ton simple rôle de journaliste, que tu prenais fort à cœur, te l'avais permis, certes, et dont tu avais eu l'honneur d'avoir ta place en ces vastes lieux ; cet événement, qui avait bien fleuri, s'était embelli au fil des années trépassées, c'est sur ces douces paroles animées, qui tant, te passionnait, que celui-ci t'avait chaleureusement proposé quelques nombreux petits fours, une coupe de champagne, qui prônait soigneusement sur un plateau que tenait une jeune femme, dont tu remerciais courtoisement… Te risquant à prendre les quelques amuse-bouche raffinés, mais rejetant le fin breuvage… Réprimant pratiquement, de faire une légère moue, serrer les dents d'amertume, en souvenir de ton rustre de paternel, qui n'avait jamais tenu ce rôle, à proprement parler, mais dont, dans les méandres lointains de tes souvenirs enfantins, tu sentais encore, les forts effluves, qui t'avaient effroyablement chatouillé. Maintes fois… Tu n'étais de là à parler tourments et malheurs, à te lamenter sur le caprice complice du destin, non… Mais tu te faisais la promesse solennelle de ne jamais, Ô grand jamais, toucher, goûter à une simple goûte furibond d'alcool… Hors de question de prendre le même chemin étroit, répéter le sombre schéma de tes parents ! Au risque de passer pour un imbécile heureux, de mal faire passer ces petites choses feuilletées… Où, comme disait ta chère et tendre grand-mère, amusée : essaie d'engloutir l'étouffe-chrétien… Que cela tienne !

Tu flânais gracieusement - déambuler vers les convives, les personnes importantes, pour donner le change, questionner… Discuter le bout de gras, comme on aime si bien l'avouer… Griffonnant de ta petite patte de mouche, ton pâle carnet, pour te donner suffisamment de matière ; de quoi être totalement inspiré, de rédiger ton prochain article, à mesure que, finalement, tu t'aperçus que la place t'était dignement offerte… Que les petites gens étaient restés en retrait, afin de permettre l'accès au télescope… Et, comme un enfant, ce sont les orbes chatoyants, scintillants dans le firmament, que tu emboîtais le pas ; arriver à hauteur de l'appareil, pour mieux l'observer, fasciné… Te rappelant, que, jadis, tu restais éveillé durant des heures, rien que pour contempler les cieux, de ta chambre douillette, alors qu'en réalité, la dame âgée que tu avais tant aimé, chéris, plus que nécessité, t'avait gentiment sermonné de rejoindre, bien rapidement, les bras de Morphée, sous peine que le lendemain, tu ferais grise mine, te sentirait frais comme un gardon, pour aller à l'école… Une anecdote qui te fit, une fois de plus, sourire timidement… Presque envahi par un sentiment mélancolique, de pure nostalgie innocente, tandis que tu pivotais, tourner légèrement autour de l'appareil, qui demeurait, sur l'instant, somnolent… Attendant son tour, pour scintiller, avoir son heure de gloire, officiellement… Tu le contemplais, l'air songeur, n'entendent guère, sur le coup, que quelqu'un se joignait, troublait agréablement, tes doux songes d'une nuit féerique, un tant soit peu glacée…

« Magnifique, n'est-ce pas ? Je me demande ce que ce bijou, à plusieurs millions, va nous faire découvrir… » Consentait le jeune homme à ton égard. D'une voix cristalline, mélodieuse, sereine, néanmoins, que, sans te montrer grossier, des plus rustres, tu continuais dans ta douce lancée enchantée, l'air de rien… D'admirer, totalement charmé, le télescope… Faut dire que ce n'est tous les jours que tu as l'occasion de tomber sur ce genre de choses ! Même si tu n'étais le premier à le faire, sans nul doute plausible, celle ou celui qui te connaissait, par ailleurs, pouvait savoir que, toi, l'astrophysique, le cosmos dans son infinie beauté… L'univers, tout entier, c'est clairement ton dada ! D'aussi longtemps que tu t'en souviennes, cela a toujours été le cas !

« En effet, ce n'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de pouvoir admirer une telle merveille ! Surtout avec cette nouvelle lentille, le budget misé dedans, je pense que cela va en surprendre, en satisfaire plus d'un ! » Renchissais-tu, en souriant toujours autant… Sautillant presque comme un gamin, qui arrivait devant sa vitrine préférée de jouets ! Au risque de te rendre en ridicule, il est vrai… Tu aurais pratiquement envie d'effleurer de tes doigts fins, ce magnifique objet, comme l'avais si bien mentionné ton interlocuteur ! Même si tu concevais que cela ne passerait… Touchons avec les yeux, non avec les mains !

« Maxime Davenport, et vous êtes ? » Achevait ce dernier… Se voulant des plus séduisants, courtois, tandis que tu sentais son doux regard river sur toi… À mesure que tu sentais te crisper, te figer, telle une statue de pierre, face à son illustre identité que tu découvrais… Dont la florissante carrière, sa personnalité fascinante, n'avait de gage qu'à sa digne renommée… Tu fronçais légèrement les sourcils ; ton palpitant manquait un battement… Tu fus tellement pris au dépourvu, sur l'instant - songeant presque qu'il s'amusait à tes propres dépens, que tu te risquais à te retourner, lui faire promptement face, finalement… Rien que pour en avoir le cœur net, être, bel et bien, fixé… Et, en effet, ce fut bien lui… En chair et en os ! Ce séduisant, charmant, petit brun, dont les orbes bleutés se noyaient en ton être - sonder les tréfonds de ton âme, alors que, de temps à autre, ses fines lèvres trempées dans le breuvage cristallisé, doré… Cependant, que tu sentais tes joues devenir écarlates ; rougissant comme une pivoine, un bel idiot balafré… Qui ne le connaissait ? Lui qui était le chef à la tête d'une grande entreprise ! Tenant d'une poignée de fer, les rennes ! Faisant la une des journaux, depuis quelques bonnes années, désormais… Tu devais te l'admettre, tu l'admirais ! Car, pour quelqu'un de si jeune, il fallait le faire pour tout gérer, être le digne héritier de ce beau bébé ! Même si beaucoup de petites gens enviés fortement sa fortune, qui était l'une des plus importantes d'Ottawa, de tout le luxuriant conté… Ou le critiquer pour son manque d'expérience, toi, au contraire, sans te vulgariser à te revendiquer, comme une vile groupie insignifiante, totalement bancale, banale, tu devais bien le reconnaître qu'il avait non seulement du courage, bien du cran pour endosser un tel rôle, mais qu'il avait un charme fou ! Une carrure magnifiquement élancée, gracieuse, légèrement musclée… Un doux regard envoûtant, pénétrant… Des billes océaniques, chatoyantes, dans lesquelles, irrémédiablement, tu t'y noyais… Un mignon petit rictus, tirant les coins de ses fines lèvres, dont de légères fossettes peignaient le dessous de ses douces pommettes naturelles… Ah oui, tu le reconnais, cet homme te faisait totalement rêvasser, vibrer !

« Je suis enchanté, Monsieur Davenport ! J'ai beaucoup entendu parler de vous ! » Lui retournais-tu, d'un timbre vivace, enjoué. Sincère, mélodieux, bien que tu te sentisses bien stupide, futile comme petit bonhomme à ses côtés… Tout autant que de ces paroles, fort bien simplistes, il devait tellement l'entendre souffler des lèvres du bas peuple, autant que de la haute société ! Et pourtant… Que pouvais-tu diantre rétorquer de plus ? Toi qui demeurais bien insignifiant, un petit homme, comme tout autre… Ou un pâle journaliste en herbe, qu'on te présentait simplement… Juste histoire de coller une étiquette à ton doux visage… De donner un semblant de change : que tu avais une toute petite place en ce vaste monde, qui vous entourait… De l'oxygène, que chacun, malgré tout, partageait…

« Mon identité n'a réellement d'importance, vous savez… Je serais qui vous voudrait… » Laissais-tu entendre, d'une voix douce, cristalline, séduisante, mais tout aussi mystérieuse, il est vrai… Laissant s'échapper un mignon petit rictus ; te noyant dans l'intensité de son regard envoûtant… Te rapprochant légèrement de ce dernier, tout en gardant une distance courtoise… À te voir comme cela, on pourrait songer que tu le draguais, voulait flirter avec lui, oui… Toi, qui pourtant, demeurait bien réservé, timide sur les bords… Quoique… Pourquoi ne pas joindre l'utile à l'agréable, comme qui dirait ? T'avais beau bosser, à tes heures perdues, pour le journal du bahut, pourtant, en cette folle soirée animée… Parmi ce firmament, cette toile étoilée qui s'installait ; demeurait, entre autres, le sujet, tu pouvais bien te permettre de faire ce que tu désirais tant, demeurait qui tu voulais être réellement… Tant que cela restait dans les limites du raisonnable… Non ?

@"Max Davenport" & @"Chase Marschall"
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