Je pleure à chaudes larmes. Je pleure à chaudes larmes. J’écoute ce qu’il dit, et cela me fait du bien. Il me prend dans ses bras et me serre contre lui, dans un geste paternel, presque naturel. Cette fois, je me débats et me laisse faire. Dans ses bras, je suis bien, il émane de lui une chaleur réconfortante. Je crois en ses paroles, pourtant, je le connais depuis peu, mais au fond de moi, je sais que je peux lui faire confiance sincèrement, j’ai envie d’essayer. J’ai envie de le reconnaître, malgré tout, j’ai une crainte, ne va-t-il pas lui aussi m’abandonner comme ma mère :
« Tu me promets d’être toujours là ? De ne pas me laisser tomber ? »
Je lui parle de me laisser tomber sciemment, un acte délibéré. Je mets fin à notre étreinte, en esquissant un léger sourire, du revers de la manche de mon sweat, j’essuie mes larmes, je plonge son regard dans le siens, au fond de ses yeux brûle une flamme d’une grande intensité, j’ai l’impression de voir les miens. On a le même regard, mais la ressemblance va plus loin, je e rappelle de la tête fait par Charlotte quand je suis sorti de la salle de bain après ma douche ayant reproduit la coupe de cheveux de mon père vu sur la photo quand il avait mon âge. Je sais aussi que grâce à lui, je vais pouvoir en apprendre plus sur ma mère :
« Je sais que ça ne va pas être simple, mais je suis prêt à faire des efforts, Alice doit être une super petite fille, Charlotte et une femme merveilleuse. Je suis bien ici, mais peut-être… Que j’aille vivre chez toi ?»
Je ne sais si c’est possible, ou même si c’est une bonne idée, mais je ne sais pas pourquoi j’ai envie de tenter l’expérience si lui est partant, et si effectivement, il se remet avec Charlotte te vivre tous les quatre ensembles serait top :
« Le fait que Charlotte a gardé le secret ne te plaît pas, mais lui en veut pas, je ne t'en veux pas que tu en veuilles à maman ou à moi. Elle a fait juste qu'accepter une demande de son amie, et cela, à permis à maman d’avoir l’esprit tranquille d’avoir une amie sur qui compter, tu dois lui pardonner. »
Je ne suis peut-être pas en droit de lui demander ça, mais si je peux aider à ce que ça se passe bien, je le ferais, mais une question me brûle les lèvres, mais je me lève et retourne dans le salon, car ma question les concerne tous les deux, et je suis content de voir que Charlotte y est, je les regarde tour à tour :
« Pourquoi êtes-vous séparé ? »