Je m’effondre sur ce lit qui en réalité n’est pas le mien. Ce monde n’est pas le mien. Ils ont leur vie à eux et j’en fais partie, je suis le cheveu sur la soupe, le grain de sable dans un mécanisme, a cause de moi, entre Charlotte et Will, l’entente est en baisse. Je pleure parce que j’ai mal. Ce qui l’a dit est vrai, mais l’entendre de sa bouche, me touche, c’est comme un poignard en plein, mais j’ai l’impression qu’il ne comprend pas.
Mais mon mal être ne tient pas qu’a cela. Je ne minimise pas ce qui vient d’être dit, pour Charlotte que pour lui ca fait beaucoup d’information en très peu de temps. Mais la différence c’est que je ne suis pas chez moi, je suis carrément sur un autre contient, face à des inconnus, je n’ai même pas encore dix huit ans, je suis perdu. Il dit que je ne suis pas seul, pourtant je ressens un énorme vide en moi, je ne sais pas si un jour se sentiment me quittera, sans le regarder, fixant la fenêtre et lui tournant le dos :
« Elle n’a aimé que toi. Elle est partie par amour, elle savait que si elle restait, tu prendrais tes responsabilités et renoncerais à tes rêves, à ta vie. Et ça elle ne le voulait pas »
Oui pendant de longues années mon existence lui à été caché, je pense que si ma mère était encore envie, ça serait toujours le cas. Si elle lui avait tout dis, il n’aurait peut être jamais vécu cette relation avec Charlotte, ni d’Alice et certainement pas sa vie professionnel, car il n’aurait pas fait des études, si moi je le comprends pourquoi lui non :
« Je n’avais aucune télé, ni d’ordinateur, mais je n’ai manqué de rien, j’avais le plus important de l’amour. Maman se privé de manger pour moi. Tu ne sais pas ce que fus ma vie à Londres, personnes ne le sait, même pas Charlotte. Alors quand je te parle de sacrifice, je sais que trop bien de quoi je parle »
Je l’agresse pas, je parle calmement posément, essayant de mettre fin à mes larmes. Je me tourne vers lui, et le regarde droit dans les yeux, à ce moment précis si il me prend dans ses bras, je lui en serais reconnaissant :
« Tu as dit que je ne suis pas seul ? Donc tu veux dire que à partir de maintenant tu seras là pour moi ? »
J’avais besoin de certitudes, besoin de pouvoir compter sur lui tout comme Alice. Logiquement je devrais lui accorder, ma confiance et l’appeler papa car c’est bien ce qu’il est, mais pour le moment c’est et trop tôt