Quatre mois. Cent vingt-deux jours. C’est si peu, c’est tout ce qu’il avait fallu pour que Will oublie ma mère. J’ai du mal à déglutir, je me sens un peu oppresser. La femme des services sociaux de Londres, m’avait prévenue Ottawa est très différent de la capital anglaise. Elle n’avait pas tort, c’était difficile de vivre ici, mais ça faisait mal aussi, j’avais l’impression qu’on me tirait des flèches en plein cœur. Tellement mal, a cela s’ajoutais le manque que le décès de ma mère m’accabler.
Je ne pouvais pas en vouloir à Charlotte, Will était un grand séducteur, c’est ce qu’elle venait dire, et apparemment s’il avait su pour moi, il serait resté et pris ses responsabilités. Ma mère avait pris une décision et elle s’y était tenus, et s’était même réjoui de la relirions de Will et Charlotte, ses mots dans sa lettre était clair, pour preuve les deux femmes sont resté amies, malgré les distances :
« Ma mère a toujours aimé Will, elle ne jamais oublié. Elle lui écrit des lettres qu’elle n’a jamais postées, seize au total, une par an. Je ne sais pas ce qu’elles contiennent, je ne l’ai pas ouverte. »
Je ne sais pas pourquoi je lui dis cela, c’est à lui que sont destinés ces courriers. J’étais debout observant les décorations au mur, j’espérais qu’il y aurait des photos de mon père comme il est maintenant, je l’avais vu ados, mais rien :
« Tu as des photos de lui maintenant, que je m’habitue à son visage, Alice a quel âge, tu vas lui dire quoi à elle est à lui, il va la ramener non ? »
Toujours et encore des questions. J’avais un peu du mal parlé, tant de nœud à l’estomac était gros et tant que je ne serais pas ça à cet homme n’allais pas disparaître. C’est vrai après tout, il avait les réponses à une grande partie de mes questions, mais Alice elle à quel âge voire adulte vivre chez elle, comment Charlie va lui expliquer tout ça.
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Mer 30 Aoû - 19:19