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IVY-CELESTE APPLEWHITE / KANE ☞ Présentation

Qwantify Lover
Date d'inscription : 17/04/2017
Algorithmes d'amour : 78





Qwantify Lover
Sam 12 Aoû - 13:38

Ivy-Céleste Applewhite
ft. Blake Lively
» me, myself & i
› NOM : Applewhite : Ce nom de famille semble des plus mélodieux, respectables, immuables, indomptables, tel l'esprit fougueux, irascible et implacable de ton mari. Nom qui se veut symbolique, réputé de par son caractère trempé, sa carrière, il est vrai. Mais qui pourtant, réussissent à t'arracher quelques frissons qui parcourent ton échine... Derrière ce masque de douceur, d'une beauté incomparable, prône une ombre, une peur qui s'engendre à l'est... Les mains liées, la promesse solennelle de le soutenir, de le protéger, contre vents et marrées, en dépit du mal qu'il te cause irrémédiablement, tu te sens prisonnière de tes paroisses de verres, de ton boudoir, qui ne cessent de se refermer sur ton être, ta frêle silhouette, à longueur de journée. Comme un vulgaire clapier... Votre romance découle d'un mensonge, une sombre mascarade dont il tire les ficelles, amusé... Tu souhaiterais de toute ton âme meurtrie pouvoir te dérober. Le fuir à jamais, à sa vue indignée, empourprée... L'idée d'un divorce t'as bel et bien effleuré l'esprit. Maintes fois. Seulement, tu sais que tu as bien plus à perdre... Qu'il te rendrait la vie davantage impossible qu'il ne te le fait subir, dans la volée. Pleurs les violons de ta vie, la violence de ses envies, sous les échos de sa colère incontestée, les effluves d'alcool l'amenant à te blâmer, tu tentes vainement de masquer certaines marques délaissées sur ta peau de nacre, sous une couche honteuse de correcteur, de maquillage. Ripostant de ton côté, l'incitant à déverser son venin, qui coule inlassablement dans tes veines, telle la morsure du serpent. Incandescente fourberie, fieffée filouterie, sombrant dans la mélomanie, dans la totale désharmonie... Relation toxique, dévastatrice, qu'il manipule à son aise, comme les crimes volages d'un illustre cleptomane, un vulgaire forcené. Prenant malin plaisir à te tourmenter, se terminant bien malgré toi sur l'oreiller. Devrais-tu oser avouer à l'égard de certaines petites gens que c'est le mari idéal, rêver ? Plus que parfait ? Que tu l'aimes toujours follement ? À t'en damner ? Non, naturellement... Ces chaînes d'aciers, tu les portes encore et toujours. Car telle est ta responsabilité, ton devoir à son égard...
› PRÉNOM : Quant au prénom, il s'agit d'Ivy-Céleste. Un prénom qui se veut original, quelque peu singulier, que ta mère a choisi. N'aimant guère les prénoms composés, jugeant cela que bien trop long à porter, ton père dû néanmoins s'y résigner, sous l'aimable persévérance de sa femme... Ivy. Un nom tiré de la bande du dessin animé de « Batman » , dont la douceur irréelle, séduisante, se veut tout aussi piquante... Ouvertement, tu restes une jeune femme docile. En particulier auprès de ton époux. Mais tu es loin d'être innocente, naïve pour autant... Au contraire, si le bon Dieu t'accordait une attention toute particulière, toutes les âmes esseulées, les défunts profondément enterrés, s'en retourneraient dans leurs sépultures. Tels des spectres ailés, brisés. Épouvantés de par ta nature secrète, perverse - tu es une âme possédée à toi toute seule. Une sombre entité, demeurant endormie paisiblement, attendant inéluctablement de te jeter sur ta future proie. Prenant son cœur encore cognant, saignant, tambourinant dans sa cage thoracique, pour le mettre au supplice. Le damner, sans ménagement. Céleste. Variante dorée, communément adulée de par le monde. « Cecilia » en outre, demeure un péjoratif constant, à travers les méandres de certaines communautés. « Ciel divin » étant la particularité significative de ce doux nom. Pour certaines petites gens, oui, tu es l'ange tombé du ciel, pour les arracher à leurs tourments. Ou au contraire, les broyant, sur-le-champ... Quant au second prénom, il s'agit de Brona. Un prénom gaélique, qui signifie en réalité « tristesse. » Cela paraît d'autant plus étonnant, il est vrai. Pourtant, dans le fond, bien que cela t'en désigne les traits de ta personnalité, il n'en reste guère que tu ne l'apprécies, au fond de ton être, de ta frêle silhouette...
› ÂGE : Non seulement, on t'a taquinée sur ton jour de naissance, mais en plus de cela, il faut rajouter une couche sur ton âge ! En effet, tu viens de souffler tes trente-deux cette année et tout le monde te fait la remarque, te met en garde contre la quarantaine à venir... La fameuse crise, comme on dit... Comme quoi, tu commences à te faire vieille, dans ce monde qui croule sous tes pas... Mais tu t'en moques dans le fond. Ce cap, tu le passes haut la main !
› NATIONALITÉ : Étant donné que ton premier jour, tu l'as vu ou plutôt aperçue entre tes yeux mi-clos, à Vienne, en Autriche, que l'hiver s'était paraît de son doux manteau blanc, qui surplombait ainsi toute la ville au demeurant. Où le doux écho provenant des quelques chorales, fusaient à travers les vitraux du Rathaus, qu'une odeur enivrante de bretzel, de würst, ainsi que de vin chaud, se mêler, se laisser emporter, par la brise incertaine et glacée... Quelques éclats de rires cristallins, de bruits sourds, fracassants, venant se nicher au gré d'un pâle carrelage de fraîcheur que procurait la patinoire. Les flammes vacillantes sur quelques murs délabrés, qui attisaient le regard vitreux de certaines petites gens, cherchant à se protéger, s'emmitoufler dans leur chaud duvet. Alors que toi, tu ne pensais qu'à te nourrir. Sentir le doux parfum enivrant et naturel de ta mère. Dormir dans le creux de ses bras, de surcroît, c'est ainsi que tu acquiers systématiquement la nationalité autrichienne. Désormais, tu en as une de plus, qui est tout naturellement : australienne.
› ORIGINES : Au gré du clapotis que provoquer le bruissement de l'eau, des gondoles s'entrechoquant délicatement... D'une fine couche de brouillard, qui s'éternisait solennellement, malgré la brise légère, qui tentait quelques fois de la faire tourbillonnait, chassait dans les méandres de la nuit, menaçante. Dont certains passants, tentaient de s'emmitoufler dans leur chaud duvet. Où l'écho mélodieux des violons, vaciller dans ce décor irréel, envoûtant, qu'offrait la place San Marco. Venise, la sublime Italie. Tu as ces origines, de par le biais de ta mère. Et tu dois le reconnaître, ce pays est cher à ton cœur.
› JOB/ETUDE : Rêvant tutus, chaussons, danse gracieuse sur un air de Tchaïkovski, tu te complaisais à l'idée de devenir une étoile montante, au sein de grands ballets. Et ce, depuis toute petite. Malencontreusement, pour toi, ton rêve ne put se réaliser, étant donné que vers l'âge de tes quinze ans, tu vécu, subit un grave accident de voiture qui faillit te coûter la vie... C'est ta jambe droite qui empâtait sur la douleur et qui manqua de te l'a faire perdre, pratiquement... De cette opération fort bien risquée, de ce sombre rappel, il ne te reste qu'une simple cicatrice refermée, qui, parfois, en dépit de l'humidité : signe alarmant, qu'une averse va déferler, dans la volée... Qui te cause instinctivement quelque lancinantes douleurs, qui restent toutefois passagères, aussi éphémères, tel le doux vol mélodieux d'un papillon, te faisant quelques fois clopiner, trottiner... Jambe légèrement foulée, comme la patte d'un sauvage animal errant, à travers les méandres de la mélancolie... Marécage boueux de la folie, ton merveilleux mari s'amuse à tes dépens, te nommant gentiment la « Docteur House » des temps modernes - s'amusant à t'offrir comme chaque année, une canne a l'esthétisme étonnante, parfois romantique, raffinée. Épurée, en périodes hivernales. Bien que cela ne part guère d'une mauvaise intention, toutefois, tu ne pusses t'empêcher de serrer les dents d'amertume, de désarroi certain. Comme à l'accoutumé... Avant même de les ranger, les condamnés dans le grenier. Prenant, mordant machinalement la poussière, il est vrai... À la suite de cet événement traumatisant, tu devais logiquement te choisir une autre vocation... Te voulant une personne un peu romanesque, bohème. Élégante éloquence, tu te surpris toi-même à te diriger dans l'art artisanal, de tout métier. Depuis quelques années, désormais, tu fais équipe avec un ami d'enfance. Vous avez monté, ensemble, votre propre société. Lui est un architecte de maison. Toi, tu t'es revendiqué comme designer d'intérieur en chef. Cet attrait de ta personnalité n'a toujours eu de gage, de cesse que de t'y bercer. Tu t'es toujours montrer minutieuse, observatrice. Anticipant le besoin, le désir des petites gens. Tu souhaites ardemment que tout demeure parfait, au demeurant. Au risque de te faire passer pour quelqu'un de superficiel, il est vrai... Toutefois, chez toi, le design, la beauté, le physique passe, compte avant tout. Particulièrement chez les gens. Pour preuve, tu ne cesses de surveiller d'un bon œil ton bien-aimé. À un point tel, qu'il ne t'envoie balader... Vous avez rencontré de nombreux obstacles, avec ton acolyte... Des bons, des mauvais... Il t'arrive de faire dans l'événementiel, également. Mais, ce que tu adules par-dessus tout, c'est de marier l'ancienneté, l'authenticité avec la modernité. Tu es très respecté, demandé sur le marché. Pour le bonheur de tes clients luxueux, tu combles le moindre de leurs fantasmes, sans regarder à la dépense tout autant. Ainsi, avec eux, tu peux te le permettre, te lâcher. Sous les médisances de ton mari, de ton cher Montgomery, cela te met davantage du beurre dans les épinards. Tu t'épanouis. À mesure qu'il se montre vert de jalousie... Il ne souhaite que tu perces, te laisse guider, baigner dans le prônant succès. Mais tu l'ignores irrévocablement, promptement. Sachant que d’avantage, il te maudit, tu le contraries... Et tu souris encore et toujours, telle une belle idiote balafrée... Depuis peu, ton charmant associé t'as gentiment proposer des émissions à filmer, à faire passer aux médias, pour vos projets en constructions. Cela te charme d'une certaine manière. Cependant, tu hésites... Tu doutes que derrière le rideau teinté de la scène, se dévoile la supercherie de ta sombre mascarade, que demeure ta vie salvatrice. Ô combien destructrice... Que soit révélé finalement tes sentiments inavoués. Alors, tu ne fais que reporter l'échéance un peu plus encore. Autant que faire se peut... Lui précisant que, sur l'instant, tu as d'autres chats à fouetter...
› STATUT :  La promesse solennelle, irréfutable, de le protéger, envers et contre tous, contre vents et marrées. Les mains à jamais liées... Si jadis, tu as eu de forts sentiments, sincères de surcroît, à l'égard de ton cher Montgomery, que tout ce qui t'entourait, t'avait semblé abstrait, indigne de tout intérêt, qu'il n'y avait eu que ton bel apollon, a la carrure magnifiquement gracieuse, élancée, athlétique, qui avait compté, c'était bel et bien ce qu'il subsistait. Tu avais souhaité de toute ton âme meurtrie, esseulée, pouvoir le combler. Sur tous les plans, les fronts nivelés. Avec lui, ton monde avait retrouvé un but existentiel - il avait retrouvé de sa saveur, de sa splendeur, de son éclat. Dans une douce torpeur irréelle, une magique atmosphère, coincée dans la stratosphère... Une demande en mariage rêvassée, depuis maintes années, au relent divin d'un romantisme sans faille, incontesté. Voilà qu'aurait pu ainsi continuer votre joli conte de fée. Mais aussitôt qu'il n'était apparu à tes orbes bleutés, il s'évapora pourtant si tôt dans les brumes de la nuit, de l'amertume. La mélancolie sidérée, hébétée, meurtrie, ternie, imploser, colorer de son amère odeur de rouille... Le souci avec les relations amoureuses, c'est que l'on croit encore et toujours que certaines en sont si fortes, qu'elles pourront résister à tout. Mais ce n'est point vrai... La confiance qui s'étiole, la lassitude, les mauvais choix... Les soleils trompeurs de la séduction, la voix chaude des sales cons... Les longues jambes galbées des sales hypocrites... Les injustices complices du destin : tout concourt à tuer l'amour... Dans ce genre de combat inégal, les chances de victoire sont minces et tiennent plus de l'exception que de la règle... Votre parfaite idylle c'était manifestement brisée... Se fissurant irrémédiablement. Comme ton âme, en mille et un éclat. Peu à peu, au fil du temps, plus tu avais le malheur de le blesser, le froisser, bien malgré toi... Même si cela n'en avait guère était tes intentions, dans le fond, la raison l'avait fui, sans contritions... Te ruant de bleus, de coups, que sans nul cesse, tant bien que mal, tu encaisses. Tu avais était si naïvement berner. Tu devais à tout prix le payer, l'enivrer dans une folle passion, reliée qu'à ses propres désirs ardents, brûlants, égoïstes, insensibles... L'idée d'un divorce t'a maintes fois effleuré ton esprit ébranlé. Un ballon noir, ce dernier t'avait vendu, te clouant inéluctablement les pieds, te raccrochant à tes sombres pensées... Tu aurais pu, il est vrai... Mais tu te savais pertinemment, parfaitement qu'il te le ferait à même regretter... De plus, il te tient sous sa coupe, finançant les opérations incalculables, les soins médicaux, à un prix fort coûteux, pour ta pauvre mère... Sans que tu ne saches guère, si cela en a réellement ses effets bénéfiques, puisque ton marché avec lui, stipulait fortement que tu devais sacrifier ta vie familiale, au dépens de ton affection, que tu ne devais que porter envers ton cher époux... Te menaçant dans la volée, si tu devais le fuir à sa vue empourprée... Après cela... Après ces quelques années de bonheur échangé, tu ne fusses plus jamais la même... Tu t'éloignais de lui, ne remplissant tes engagements, tes obligations de femme aimante, mariée. Sans nul doute plausible que cela constituer à te tromper, qui sait ? Tu n'avais su le tolérer, le supporter... Les disputes s'enchaînaient, tels les crimes volages d'un cleptomane. Un illustre forcené. Il n'avait de cesse que de te le rappeler... Sans quoi, son lancinant courroux s'abattrait, comme une plaie... Le mauvais karma se retournant contre ton être, ta frêle silhouette, cependant que tu demeurais circoncîmes, incomprise... L'idée de fonder une famille à présent, te tétanise. Tu restes de marbre, aussi raide qu'un simple piquet, une vulgaire planche de bois. Tu ne veux guère de cela... Te sentir davantage prisonnière de tes paroisses de verres, ton boudoir, qui ne font que se renverser, se resserrer comme un étau sur toi. Tu adores les enfants, oui, mais ce n'est certainement point avec lui que tu en as envie... Le souci, c'est que tu es effrayée, telle une chouette prise dans les phares d'une voiture, une cage d'acier... Tu ne peux le lui divulguer d'emblée, sans prendre le risque qu'il ne te gifle violemment. Effroyable méfait... Rien que pour augmenter son plaisir, il serait bien capable d'abuser de toi sur votre lit gelé... Alors, en retrait, à la lisière de son inconscient, tu te risques à prendre, encore et toujours, la pilule... Bien qu'une partie de toi-même te haïssait, tout autant... Tu aimerais tant qu'un sublime apollon, vienne te secourir, te séduire. Que de son concerto, il te déconcerte, te trouble irrévocablement... Tu ne devrais point y songer, c'est malsain, tu le sais... Pourtant, tu ressens ce besoin lancinant, ultime d'être aimée... Qu'on te convoite. Tu désires, follement, ardemment que ce bel étranger t'agrippes, t'attrapes dans les mailles de son filet... Plus tu réfutes tes perverses pulsions, plus elles se manifestent de ton côté. Tu veux uniquement qu'il soit à toi. À toi toute seule. Autant que tu veux lui appartenir... Vile créature manipulatrice, menteuse que tu es... De cela, tu en convenais... Troublante vérité accablante, sa mission sera de te séduire, marquer à jamais son territoire. Il ne cessera de te jeter des sorts, te damner, gentiment te mater, te mettre à terre, jusqu'à ce que tu n'en deviennes plus guère qu'un futile amas de poussières, dont l'essentiel t'échapperas encore et toujours de tes petits doigts de fées... Tu seras sa douce petite chose, son délicat jouet, qu'il ne saurait guère partager. Que tu y consentes ou non, par ailleurs... Cet homme réussira à te faire courir à ta perte, te rendre folle à lier... Game Over.
› SEXUALITÉ : Il n'y a que la gante masculine, qui te fait vibrer. En effet, il n'y a rien de tel, qu'une bonne paire de bras pour t'enlacer. Te protéger de tout, contre vents et marrées. Un torse bien musclé, une démarche gracieusement féline. Un doux rictus à faire fondre sur place, un parfum enivrant. Un rire cristallin, qui te fait faillir, défaillir et dont tu ne te lasses guère d'entendre à longueur de journée, de temps. Une carrure magnifiquement élancée, athlétique. Oui, tout ça, ça te fait baver. Tu resteras toujours une éternelle hétérosexuelle.
› TES FINANCES : Grâce à ton mari, tu es très riche. Extra-riche, trop riche... En liant tes délicates mains, tes doigts de fées, parfaitement manucurés, à ton cher mari, vous partagez à vous deux, sa fortune. Bien que si tu en viens à le quitter, le contrat de mariage stipulera que tu n'auras plus guère le moindre petit centime en poche... Tout croulera sur les ponts gelés, tout sourires trépassés. Tu tentes de t'émanciper de ce côté, de mettre soigneusement en retrait, à l'abri des regards indiscrets, de l'argent, mis sur un compte anonyme. D'une décision ultime, tu te le devais. Ta profession se veut d'y contribuer, il est vrai. Toutefois, même si tu aimes particulièrement le fait de te faire plaisir - d'en procurer tout autant envers tes proches, ton entourage, tu sais rester humble, discrète. La vantardise, tu la proscris.
› GROUPE : Autumn, parce que ton taff, c'est ta vie.
› AVATAR : Blake Lively.
› CREDITS : av @Morrigan - icon @Tumblr.

» what about me
৩ Ivy-Céleste Applewhite. Anciennement de son nom de jeune fille : Wittelsbach ৩ trente-deux ans ৩ Née à Vienne, en Autriche et a vécu une bonne partie de sa vie, là-bas ৩ Elle est enfant unique, mais était très proche, fusionnelle de ses parents, cependant ৩ Sa famille n'a jamais rouler sur l'or. Ils n'étaient guère riches, certes, mais n'étaient pas à plaindre non plus ৩ Sa mère est Italienne, c'est pourquoi avec sa famille, elle passait une année sur deux, en Écosse - grâce aux racines de ses arrières grands-parents, fièrement implantés là-bas, dans la charmante bourgade d'Aberdeen - durant les vacances d'été et visiter presque toutes les régions. Du moins, jusqu'à ce que l'état de santé de cette dernière se détériore... ৩ Désormais, on prodigue de nombreux soins médicaux, des traitements extrêmes, envers sa mère, afin de survivre. Financer par le mari de la douce blonde. Quant à son père, il est mort, lorsqu'elle fut âgée de dix-neuf ans ৩ Cela paraît d'autant plus étrange, il est vrai, mais Ivy n'a jamais été une grande frileuse. Au contraire, à moins de zéro - un degré, vous pouvez la voir se balader en robe légère. Comme si c'était la canicule. Cela lui a valu, parfois, pour certaines gens, de la regarder avec les yeux écarquillés. Toutefois, en été, à plus de vingt-quatre degrés, cela devient intolérable pour elle. Cette dernière n'arrive à supporter la chaleur... Si elle s'écoutait, elle s'enfermerait dans un frigidaire ! C'est une Jon Snow dans l'âme, cette petite ৩ On l'a beaucoup charriée durant sa préface d'adolescence, parce que la demoiselle est née la veille de Noël. D'où le fait qu'on la surnommait tout le temps la « Mère Noël » ou encore « petit flocon » tout bonnement... Pour autant, ce n'est guère ce genre de choses qui blessait cette dernière. Bien au contraire ! ৩ Ses autres surnoms sont : fleur empoisonnée, Celi. Petit ange, tigresse. Ainsi, qu'exceptionnellement, Docteur House, auprès de son époux. Bien qu'elle ne l'aime point spécialement... ৩ Depuis toute petite, elle adore tout ce qui touche à l'artistique, ainsi qu'à la danse. Principalement sur du classique. Ou bien, la valse. Valeurs Autrichiennes oblige ! Par ailleurs, depuis toute petite, elle s'y adonnait volontiers. C'était son rêve, sa passion incontestée ৩ Vers l'âge de l'adolescence, alors que la blondinette sortait de la salle de danse, en compagnie de sa meilleure amie de l'époque, afin de la sauver, alors que la demoiselle ne regardait la route, pour traverser... Voyant une voiture débouler de nulle part, Céleste se décida à la sauver, in-extrémiste. Malheureusement, c'est elle, qui, naturellement, en pris le coup. L'impact ৩ Elle fut sauvée, certes, mais dû subir une longue opération risquée. Elle faillit perdre sa jambe, par la même occasion ৩ Aujourd'hui encore, il ne lui reste qu'une sombre cicatrice, qui lui procure quelques douleurs, lorsque l'humidité, la pluie menace de poindre ৩ À cause de cela, il lui arrive par moments de boiter, même. Mais, cela ne reste que passager... ৩ Son cher Montgomery s'en moque, s'amuse à ses dépens, concernant ce fait... Un peu comme Hugh Laurie dans la série, chaque année, en période de fête, il lui offre des cannes de toute sorte. Pourtant, ils finissent bien rapidement au grenier de leur immense demeure... ৩ A la suite de cet événement traumatisant, la jeune Autrichienne s'est trouvé une autre vocation, concernant son métier... Elle est décoratrice d'intérieur en chef ৩ Elle est très minutieuse, observatrice et tente toujours d'anticiper le désir, le besoin des gens ৩ C'est avec son meilleur ami d'enfance et partenaire de danse qu'elle a perdu sa virginité lorsqu'elle fut adolescente. Afin que cela ne tombe point sur le premier venu, qui aurait pusse, dans l'éventualité, l'a blessée... Malgré le fait qu'il soit gay ৩ Au risque de paraître arrogante, surfaite, totalement clichée, Céleste est très porté sur le physique des petites gens. Il faut que tout soit parfait. C'est d'ailleurs un attrait, un atout de sa personnalité que son mari déteste... Il lui porte déjà peu d'estime, d'affection à son égard, certes, mais cela, ça le rend totalement fou - fou à lier. Pourtant, il se veut dans l'obligation de s'entretenir. Elle y veille bien au grain... ৩ A ses heures perdues, la douce blonde s'est portée volontaire, depuis trois ans environ, en tant que professeur de danse classique. Pour ainsi apprendre certains pas de danse, de mouvement, à un jeune groupe d'enfants. Elle en compte à peu près une quinzaine depuis. Pour Ivy, elle les considère un peu comme sa famille, ses propres enfants, d'une certaine manière. Elle sera toujours présente pour ces charmantes demoiselles, quoi qu'il lui en coûte... Par ailleurs, elle se donne à cœur joie de les chouchouter, leur faire plaisir. Au grand désarroi de sa dite douce et tendre moitié... ৩ Les cours se déroulent généralement tous les jeudis, vers dix-sept heures trente - dix-huit heures, hors vacances scolaires, évidemment ৩ Le mercredi, elle se procure un moment de détente, en venant soit faire des brasses dans la piscine municipale de la ville ou encore chez elle ৩ Le petit souci, c'est que, chaque fois qu'elle ait terminée ses longueurs, elle a une affreuse envie de relation charnelle... Allez savoir pourquoi... ৩ Lors d'événements, de soirées de gala... Surtout, depuis son tragique accident, Ivy n'est du genre à vouloir se déhancher sur la piste de danse. C'est pourquoi, elle refuse, décline catégoriquement toute proposition qu'il soit... Y compris à son mari... En réalité, elle craint de trébucher, de déchirer ses robes, dans la volée... De faire tomber le serveur, qui renverserait son plateau sur quelques convives, avant de tomber lourdement au sol, se blessant, tout autant... Oui, elle le sait sciemment, qu'elle deviendrait bien rapidement maladroite... Ironique, l'image... N'est-ce pas ? ৩ Malgré le tempérament de son mari, Céleste désirerait fonder une famille, un jour. Mais certainement point avec lui... En réalité, elle lui cache depuis un petit bout de temps déjà, qu'elle est encore sous pilule... Toutefois, elle ne pourrait supporter l'idée même qu'il s'en prenne à leur enfant, si c'est une fille, et qu'il en fasse un monstre, comme lui, si c'est un garçon... Elle en a parfaitement conscience que c'est malsain d'agir comme cela, de ne s'autoriser un tel bonheur, ne serait-ce que pour cette dernière... Elle s'en veut terriblement, par ailleurs... Mais elle ne pourrait se le pardonner de ne pouvoir protéger sa propre chair, son sang de son sang, dans le cas contraire... ৩ Toutefois, si cela s'avérait arriver un jour... Dans un monde meilleur, qui sait... Si cela demeurait une fille, elle voudrait l'appeler Camélia ou bien Padmé. Non, ce n'est point, pour la référence à « Star Wars. » Loin de là... Ce prénom signifie, en réalité : « Fleur de Lotus. » En raison, que c'est l'une de ses fleurs favorites. Et John, si c'est un garçon. Car, elle voue un culte particulier, pour les poètes, tels que John Keats ou encore John Clare ৩ Cela fait désormais cinq années consécutives, presque six, qu'elle vit avec son époux à Bowen ৩ Ivy n'aime guère parler de sa famille, son passé. Encore moins ce que lui fait subir son époux... Par conséquent, peu de personnes sont réellement au courant de tout cela. Elle demeure mystérieuse auprès des autres... De toute manière, elle n'a guère d'autre choix, que d'agir comme cela... ৩ Malgré tout, sous cette apparence trompeuse, la douce blonde est avenante, bienveillante. À l'écoute, protectrice. Un brin glamour, fragile même. Disons qu'il faut réellement l'analyser, rentrer dans son cercle d'amis pour le remarquer ৩ Céleste se revendique totalement polyglotte ! En effet, elle sait pertinemment parler : Le gaélique écossais, l'italien. Sa langue d'origine, naturellement. L'anglais, ainsi que le mandarin ! Dernièrement, elle sait même mise aux langages des signes ! ৩ Après chaque relation sexuelle, elle ne saurait expliquer cela, mais, irrémédiablement, des fourmilles vinrent lui chatouiller les orteils, les titiller inlassablement, durant quelques longues minutes durant... Si, a la base, cela l'a gênée, désormais, cela lui est parfaitement indifférent, il est vrai... Elle attend, juste que cela passe, tout simplement... ৩ Son point faible ? Les tendres baisers dans le cou. Si un homme a le malheur, de le faire... Même si elle tente vainement de lui démontrer que cette demoiselle ne le désire point, qu'elle ne veut de cela avec lui, lui céder ainsi dans les bras, en revanche, son corps s'exprime, en dit tout autrement ! ৩ Amoureusement, elle est une femme délicate, fragile. Romantique, bohème. Elle aime particulièrement qu'on lui accorde de l'attention, de l'affection. Qu'on prenne du temps pour la choyer, prendre soin d'elle. Mais sexuellement, c'est un tout autre genre... Hormis l'idée qu'elle ne soit ainsi avec son mari, qu'elle ne lui montre sa véritable nature... En revanche, de ce côté, c'est une femme fatale, une fille sauvage, assez brutale. Elle aime infliger de doux tourments, tels que des griffures, des morsures. Des suçons qui font bien mal, qui sont assez énormes, sur le moment... Elle aime soumettre les hommes à sa volonté ferme, à ses moindres désirs. Elle les mattes à sa manière. Toutefois, si ces derniers se trouvent parfaitement à la hauteur de ses espérances, elle n'hésite guère à leur montrer, leur faire savoir qu'ils peuvent également la dominer, de temps en temps. Par ailleurs, elle apprécie dans de rares moments, que ce soit doux, affectueux, tout autant ! ৩ Elle ne sait pourquoi également, mais... Elle aime le faire dans des endroits insolites. Elle trouve ça bien plus dangereux, bien qu'excitant à l'idée de se faire démasquer ! Même, si, il est vrai que cela, celle-ci le regretterait amèrement, aux orbes ténébreux, de Montgomery, s'il le découvrait ৩ Attention : toutefois, elle n'est point dépendante, addict à cela ! Seulement, elle considère que les relations sexuelles doivent rester, avant tout, une partie de plaisir, d'amusement si possible. Mais surtout consentant ৩ Elle a un esprit assez félin, pervers, par ailleurs... Les petits jeux avec les menottes, le fouet, elle ne manque pas de les sortir ! Encore faudrait-il trouver le bel apollon qui saurait consentir à cela... ৩ Son moment favori ? Se détendre autour d'un bon bain brûlant. Dans les bras musclés, d'un homme doux, bon, entourés de bougies, de verre de vin.
» THE STORY OF MY LIFE, I GIVE HER HOPE


« Ghosts are real. This much I know... »






CHAPITRE PREMIER : NOS ÉTOILES CONTRAIRES

« POURQUOI CROIT-ON QUE DERRIÈRE UN BEAU VISAGE, SE CACHE OBLIGATOIREMENT UNE BELLE ÂME ? »


De ta démarche gracieusement dansante, tu ouvrais délicatement la poignée de cette porte aux paroisses de verres, fort bien soignées, aux designs raffinés, t'engouffrant ainsi dans la brise glacée, bien décidée à trottiner pour rentrer dans les moulures de ta demeure, quelque peu délabrée. Lui donnant un air affreusement glauque, lugubre, qui se situer non loin de cet amphithéâtre, ce bâtiment où tu te devais d'y côtoyer, bien malgré toi, certaines petites gens, de prêter une attention toute particulière à ces nombreux camarades, ne cessant de déblatérer leurs sombres souvenirs, leurs accidents... Infortune trépassée, tu n'aimais point cela pour autant... Cela ne partait guère d'une mauvaise intention, mais ce groupe de soutien, tu n'en avais cure, dans le fond... Cela ne pouvait soulager ta douleur lancinante, irascible, qui te transperçait de ses piques de glaces à longueur de journée, à chaque seconde qui s'égrenait, à travers ce sablier qui marque votre temps, votre apogée. Tu n'aimais guère étaler ta misérable existence, le moindre de tes sentiments. Comme si cela allait la changer irrémédiablement... Tu avais dû lutter avec tes maigres forces, pour résister... Montrer que tu demeurais une battante, il est vrai... Comme tous ceux qui répondaient présent dans ce groupe, tu étais une rescapée, mais tu avais payé le prix, tout autant... Ta carrière de danseuse, tu devais la chasser, la balayer à jamais, d'un simple revers de main, un regard inanimé... Ce rêve inassouvi, n'était plus guère qu'un sombre rappel de ce que ton avenir radieux t'avais promis. Il venait de trépasser dans les méandres de l'oubli... Tu ne savais plus que faire... Tu ne te sentais à ta place constante, dans ce monde de misère, monde de chimère dans lequel tu te méconnais... Tu déambules tel un zombi, le sol se dérobant sous tes pas, sous ton regard médusé, incompris... Tout te semblait abstrait, indigne de ton intérêt. Tu semblais avoir perdu tout semblant de raison, d'espoir incontesté. Ils te fuyaient sans la moindre contrition... Tu ne pouvais t'empêcher de serrer les dents d'amertume, de regret... L'animateur de ce groupe n'était guère rude, grossier, mais voir le bon côté de la chose... Continuer à avancer, souriant tels des idiots balafrés, ce n'était point pour toi, tu le certifiais... Ces programmes qu'ils vous donnaient en main propre, à chaque séance... Ces blancs papiers, tu en serais bel et bien capable de les lui faire bouffer. Nous sommes tous dans le cœur de Jésus... Mon œil, ouais ! Il devait réellement songer à avoir une vie sociale, lui ! La fumette, ce n'était vraiment pas pour ce dernier ! Le peu de matière grise qu'il avait... Sciemment, il les grillait. Cela n'en demeurait que plus navrant... L'avantage à cela, c'est qu'il y avait un jeune homme, fort séduisant, avec qui vous vous amusiez à ses dépens. Tu ne le connaissais guère plus que de raison, mais à sa manière bien à lui, tu le trouvais charmant. « Ivy-Céleste Wittelsbach, attend ! » S'époumoner dont le beau brun, d'une voix qui se voulait un peu trop criarde à ton goût. T'emboîtant ainsi le pas. Se prenant presque la porte blindée, sur son doux visage envoûtant, des plus pénétrants, qui t'arracher un petit rire cristallin de tes lèvres légèrement rosées. Daignant finalement te retourner, te mettant à sa hauteur, pour le toiser. « J'ignorais l'idée que tu avais un sérieux penchant pour Patrick, très cher ! » Consentais-tu à lui souffler, d'une voix douce, mélodieuse, des plus suaves, en lui adressant un mignon petit rictus, pour le moins amusé de la situation. Il est vrai, que, si ce n'était l'organisateur, dont tu aimais tout particulièrement charrier, le beau britannique n'en demeurait que ta cible de prédilection. Davantage, parce que tu te savais parfaitement qu'il pouvait parfois démarrer au quart de tour... Au moins, tu ne saurais restais prostrée, en retrait... Ce beau brun, ténébreux, avait un puissant impact sur ton être, ta frêle silhouette. Il te décontenançait... Bien plus que tu ne l'avouais... « J'admets, je ne me lasserai jamais de sa voix de crécelle, de nous dire que nous sommes tous dans le cœur de Jésus. » Rétorquait-il en retour, tout autant enjoué, amusé. Jouant dont de ses petits doigts calleux, rugueux, avec son livre de poche, qu'il ne quittait jamais à bien des égards - livre qui se trouvait être son porte-bonheur, son favori : cet objet qui avait piqué maintes fois ta curiosité, sans toutefois oser lui souffler, lui demander ce qu'il contenait... « Totalement ! » Achevais-tu, en laissant échapper, une fois de plus, un léger rire cristallin, levant ainsi les bras en l'air, pour approuver cette prière de groupe. Bien que cela te donnait l'air d'une possédée, il est vrai... Tu tournais les talons - traînant des pieds... Lui retournant d'un léger signe de main, pour lui montrer que tu le verrais prochainement. Comme à l'accoutumé. « Ivy-Céleste Wittelsbach... » Te soufflait-il presque dans un murmure, t'arrachant quelques doux frissons qui parcouraient ton échine. C'était étrange... À ses fines lèvres, ton nom paraissait plus tendre, plus suave, comme neuf. Ton cœur se mit à cogner, tambouriner dans ta cage thoracique, menaçant d'imploser, colorer les feuilles de son amère odeur de rouille, à mesure que tu levais un sourcil, intriguée à l'idée qu'il te retenait, te barrer le chemin, sans ménagement... Se postant devant ton être, ta frêle silhouette, cependant que tu n'osais guère soutenir l'intensité de son doux regard envoûtant, pénétrant. « Je suis heureux de faire ta connaissance. » - « De même, Monsieur Applewhite ! » Tu te sentais quelque peu embarrassée, intimidée de la situation dans laquelle il vous mettait, dans le fond... Tu n'avais guère pour habitude qu'on vient à ta rencontre, encore moins qu'on puisse t'accorder davantage d'attention, que l'on puisse t'avouer cela. Toi-même, tu te savais pertinemment que tu avais changé irrévocablement, depuis ton accident... Tu t'étais refermé, telle une huître... Si bien, que tu étais bien seule, solitaire... Tu t'étais réduite à jamais au silence - silence qui n'était troublé que par vos respirations lentes, régulières et presque unies... « Je peux te revoir ? » Te demandait-il, on ne peut plus indécis... D'un ton qui trahissait sa certaine quiétude qu'il te portait, sous ton regard stupéfait, interdit, qui pourtant, te troubler, te toucher. Tu approuvais d'un léger signe de tête. « Naturellement ! » Haussais-tu de tes frêles épaules, passant tes doigts délicats dans tes cheveux furibonds, blonds comme les blés : signe que tu te sentais davantage embarrassée... Bien que tu ne cessais de sourire, telle une idiote balafrée... « Demain ? » Te proposait dont Montgomery, d'une voix douce, circoncise, guettant ta réaction, alors que tu réprimais un nouvel éclat de rire, te sentant rougir, comme une pivoine. « Attention... Tu risquerais de te faire passer pour un impatient ! » - « C'est bien pour cela que j'ai dit demain ! À dire vrai, j'ai déjà envie de te revoir, là, maintenant... Mais je vais m'obliger à attendre toute la nuit. Ainsi qu'une bonne partie de la journée de demain... » A ces quelques douces paroles, qui se montrèrent d'une beauté, d'une douceur irréelle... Qui aurait pu faire tomber n'importe quelle demoiselle, sur-le-champ, dans ses bras, irrémédiablement, pour lui voler un doux baiser langoureux, passionné, toi en revanche, tu te figeais, telle une statue de pierre, te sentant aussi raide qu'un vulgaire piquet, une simple planche de bois soufflée... Tu réprimais presque de lever tes orbes bleutés au ciel... « Je ne blague pas... » Insistait ce dernier, lisant dont en ton être, ta frêle silhouette, comme dans un livre ouvert, à mesure que tu te mordais doucement la lèvre inférieure, tentant vainement de trouver une parade, une raison pour te défiler, dans le fond... Non point qu'il ne t'intéressait guère ! Mais toi, tu n'étais ce genre de fille facile, frivole, qui se donne irrévocablement, corps et âme, envers le premier venu... Encore moins quand il pouvait s'agir d'un bel homme comme lui, à qui pouvait être dû, certainement... Tu valais bien mieux que cela... « Tu ne me connais même pas... » Bon... Tu n'allais guère te comporter aussi froidement, te braquer... Tu concevais que ce dernier ne te laissait point indifférente, dans le fond... Toutefois, si le bel apollon a la carrure magnifiquement élancée, athlétique, demeurait sincèrement intéressé, alors il prendrait peine à prendre un peu de son mal en patience... Tu te décidais dont à lui emprunter son livre des mains, délicatement, à mesure que tu le vis ouvrir la bouche, sans nul doute plausible, pour placer quelques douces paroles sensées... « Et si je t'appelais quand j'ai fini ça ? » Lui proposais-je, d'une voix douce, mélodieuse, le coupant dont dans son élan... Levant légèrement, gracieusement son roman, cependant que tu remarquais ses sourcils froncés d'incompréhension. Se sentant quelque peu septique, intrigué. « Tu n'as pas mon numéro... » Te retournait-il, te soufflait-il presque dans un murmure, néanmoins qu'il t'imitait, en haussant ses épaules carrées, à son tour. « Je te soupçonne fortement de l'avoir écrit dans ce livre. » Consentais-tu à lui confesser instinctivement, t'amusant à pointer du doigt la couverture azurée, à mesure que tu le vis se fendre d'un mignon petit rictus béat, qui n'avait d'égale qu'à sa beauté persistante, troublante. « Et tu oses dire qu'on ne se connaît pas... » En effet, tu devais te l'admettre... Pour le peu que vous aviez échangé, conversé, étrangement, vous aviez l'air de vous compléter. Un peu comme une pièce de puzzle, s'emboîtant parfaitement... Une toile étoilée scintillant, inlassablement dans le firmament. « Laisse-moi lire ceci et je te promets que tu ne le regretteras pas, très cher ! Mais en attendant... » Tu achevais cela, t'interrompais promptement, laissant ces doux mots en suspens, au gré du vent - virevoltant dans la mélasse brise glacée. Serrant délicatement le roman contre tes frêles bras, ta poitrine, le quittant doucement, disparaissant ainsi, à sa vue enchantée, souriant, telle une idiote balafrée, visiblement amusée...




CHAPITRE DEUXIÈME : PARCE QUE JE T'AIME

« JAMAIS IL N'AVAIT EU LE COURAGE DE LUI AVOUER SON AMOUR... CERTAINS JOURS, IL PENSAIT QU'ELLE ÉTAIT AMOUREUSE DE LUI. MAIS COMMENT EN ÊTRE CERTAIN ? SURTOUT, IL NE SE SENTAIT PAS DE TAILLE À SUPPORTER UN REFUS... IL L'AIMAIT TROP POUR CELA. »


De son fin tissu d'un blanc immaculé, le charmant serveur vous déversez délicatement, d'un regard animé, tendre, des plus chaleureux, empourprés, lié à la chaleur écrasante, pour le moins étouffante de la salle de restaurant, le fin breuvage pétillant dans les flûtes aux reflets cristallisés, chatoyants, à mesure que tu le toisais, t'attarder sur chaque détail, visiblement fascinée, obnubilée de par ses gestes gracieux, fort contentieux, assuré. Tu lui exprimais ta gratitude d'un léger signe de tête, lui retournant un mignon petit rictus, de tes lèvres d'un rouge vermeil, cependant que le beau brun se racler sciemment la gorge, afin que tu daignes gentiment reporter toute ton attention sur lui, ton charmant Monty. Tu t'exécutais dont alors que le commis posé soigneusement la bouteille, aux teintes de jades, reflétant dans les douces lumières tamisées, avant même de tourner les talons, s'affairant à ses quelques tâches ménagères, répondants aux moindres désirs inassouvis de ces quelques petites gens... « A cette magnifique soirée dont tu me fais grâce de par ton charme, ta beauté. » Portait-il ainsi son toast, de sa voix douce, mélodieuse, suave. Trinquant délicatement son verre contre le tien, néanmoins que tu l'imitais, soigneusement, lui adressant un charmant petit rictus. Ton cœur cognait, tambourinait dans ta cage thoracique, au point d'imploser, colorer les murs de son amère odeur de rouille. Tout te semblait abstrait, indigne de ton intérêt. Il n'y avait que ton charmant apollon qui comptait désormais. « Bien au contraire, c'est toi qui l'embellis, ne la rends que d’avantage éblouissante, magique. » Lui soufflais-tu presque dans un murmure, aussi léger qu'une simple brisée glacée, te sentant dont rougir, tel une pivoine. Il ne cesserait jamais de te surprendre, de te complimenter, te flatter, sous ton regard tendre, hébété, il est vrai. Tu trempais tes lèvres dans le fin breuvage, à mesure que les orbes caramélisés de ton séduisant ami ne cessait de te contempler, t'admirer avec douceur, d'une tendresse infinie. S'y noyant irrévocablement. « Je suis amoureux de toi, Ivy-Céleste Wittlesbach. » Consentait-il de ce ton doux, troublant, serein, emprunt de velours, à mesure que tu manquais pratiquement de t'étouffer... Tu avais remarqué depuis un certain temps, que ce dernier n'avait eu de cesse que de t'aborder, te charmer comme il se le devait... Restant avant toute chose attentionné, romantique. Et bien que tu ne pouvais t'empêcher de réprouver les mêmes forts sentiments à son égard, tu demeurais quelque peu pantoise, interdite, ne voulant guère pour autant céder, lui tomber dans les bras. Tu ne savais guère pourquoi, mais au fond de ton être, de ta frêle silhouette, ton instinct te dictait que cela ne présagerait rien de bon... Pourtant, ces pensées, tu te devais de les chasser, les envoyer dans les méandres de l'oubli... Sans nul doute plausible que tu allais amèrement le regretter, dans le cas contraire... De cela, tu le certifiais... Tu posais dont ta coupe sur le blanc drapé, bien plus lourdement, brusquement, que tu ne te le devais, le toisant intensément, ne sachant guère comment gentiment riposter. « Et je sais que l'amour n'est qu'un cri dans le vide, que l'oubli est inévitable, inéluctable... Que nous sommes tous condamnés... Qu'un jour viendra où tout ce que nous avons fait retournera à la poussière. Je sais aussi que le soleil avalera la seule terre que nous n’aurons jamais... Et je suis amoureux de toi. » Achevait-il dont toujours sur ce même timbre de voix envoutante, plus que troublante, qui, sans crier gare, ne faisait que te renverser sur le bas-côté... Tout semblant de raison te fuyait sans contrition... Tu te sentais des plus ébahit, stupéfaites. Telle une chouette effrayée, prise dans les phares d'une cage d'acier, tu ne savais plus guère quoi ajouter... Les mots restés coincés dans le fin fond de ta trachée - tu étais abasourdi, ébahit de la violence de sentiments inavoués... Quelques doux frissons parcouraient le long de ton échine, toi aussi, tu l'aimais. Il te complétait... L'ascenseur émotionnel, le cœur en flammes, tu ne savais point raisonner... « Moi aussi, je suis amoureuse de toi. » Consentais-tu finalement à lui révéler. Lui retournant un mignon petit rictus. Te risquant à lui prendre délicatement sa main calleuse, rugueuse, jouant fébrilement avec ses doigts. Tu pourrais tout simplement savourer l'instant, te sentir bien, heureuse, épanouie comme jamais, et vivre ainsi ton joli petit conte de fées.



CHAPITRE TROISIÈME : LE TEMPS DES MIRACLES

« SI PARFOIS, ON NE CROIT CE QUE L'ON VOIT, IL Y A D'AUTRES FOIS OU LES CHOSES LES PLUS IMPORTANTES AU MONDE, SONT CELLES QUE L'ON NE VOIT PAS. »


Tu errais, déambuler au côté de ta moitié, sur le chemin, les rues de pavés. Laissant ton esprit esseulé, parfois même brisé, voguait, se laisser emporter vers d'autres rivages, de vastes horizons. Oui, tu errais, tel un zombi, mais tu ne répondais guère présente, pour autant... Cependant que celui que tu aimais, vous arrêtez soudainement, sous tes orbes étonnés... Tu le toisais, alors qu'il te faisait face, voulant absolument rester dans ton champ de vision. Tu lui adressais dont un regard navré, à mesure que tu comprenais que tu n'avais guère écouté ce qu'il venait de te révéler... Il s'enquit de ton état, sentant une certaine quiétude pour toi, néanmoins que tu lui adressais un doux, mignon, petit rictus. Te sentant touchée de son intention qu'il avait à ton égard. Tu approuvais d'un léger signe de la tête, alors que tu masquais ton écart de conduite, en reportant toute ton attention sur le bel apollon. Lui demandant gentiment de bien vouloir se répéter. Espérant ardemment de toute ton âme, qu'il ne serait guère lassé. Une ébauche de sourire vint dont peindre ses douces lèvres pulpeuses à souhaits, cependant qu'il avait l'air amusé de la situation. « Je disais que j'ai fait une petite folie... » Tu fronçais les sourcils dans un semblant d'incompréhension. Ne saisissant point l'essence même de ces quelques paroles censées... Tu ouvrais dont la bouche à ton tour, à mesure que ton séduisant, ténébreux, Sassenach te devançais. Sachant, lisant en ton être, comme dans un livre ouvert. « Je t'ai acheté un cadeau. » Tu penchais la tête légèrement de côté, te sentant lasse, il est vrai... Prenant un air désespéré... Bien que ce dernier avait de délicates attentions, que tu avais toujours appréciée ces louables efforts... Aussi incommensurables, fussent-ils, tu n'avais jamais aimé cependant, qu'on t'offre quelques présents... En particulier, quand il s'agissait du beau brun. « Monty... » Lui soufflais-tu presque dans un murmure, à mesure que tu laissais un soupir aussi léger qu'une simple brise glacée, s'échapper de tes lèvres légèrement rosées. Ton bel ange te coupait net dans ton élan, plaçant une main devant les fins traits de ton visage troublant, pénétrant. Laissant tes paroles, tes différents, s'évanouirent dans les fines brumes de la nuit. « Je sais... Tu vas me dire que je n'aurais pas dû... Que tu n'aimes pas qu'on te fasse ça, mais si je l'ai fait, c'est parce que je me doute que cela va te plaire... » Se justifiait-il d'une voix douce, mélodieuse, suave, sortant dont de la poche de son épais manteau, un petit papier cadeau, qu'il te tendait délicatement de sa main rugueuse, calleuse. Daignant prendre patience sagement, afin que tu t'exécutes, que tu pusses l'ouvrir au demeurant. « Bon, je veux bien faire un effort, parce que c'est toi. Mais aussi, parce qu'il ne reste plus que quelques minutes avant la nouvelle année ! » Lui rétorquais-tu sagement, néanmoins qu'une mignonne petite moue arborait ton visage de poupée. Prenant délicatement de tes petits doigts de fées, l'emballage doré, qui scintillait dans le firmament. « C'est trop aimable de ta part ! » Achevait ton bien-aimé, d'un timbre se voulant avant toute chose doux, rassurant. Laissant échapper un léger rire cristallin. Un petit rictus vint s'élargir davantage quand tu remarquais qu'il se moquait, s'amuser gentiment à tes dépens. Alors que tu prenais finalement le paquet. Lui faisant le plaisir, sous ses iris chatoyants, impatients, de l'ouvrir. « Oh, une boite ! T'as raison, c'est vrai que tu ne pouvais me faire plus plaisir que cela, amour ! » Achevais-tu d'une voix amusée, cristalline. Espérant dont au passage, que l'élu de ton cœur mordrait à l'hameçon... Le beau brun levait ainsi ses billes caramélisées au ciel, se mordant la lèvre inférieure pour s'empêcher de glousser, l'étouffant dans la brise incertaine, gelée. T'imitant dans tes gestes : secouant la tête frénétiquement. « Plus sérieusement... Ouvre-le, bijou. » - « A tes ordres, chef ! » Consentais-tu à scander d'un ton qui se voulait un peu trop criard à ton goût... Bien que tu ouvrisses finalement l'écrin de velours... Tu aperçus ainsi le contenu : une bague scintillante, brillante en mille et un éclat. À mesure que tu restais sonnée, pantoise... Le temps de quelques longs instants durant, les mots restés coincés dans le fin fond de ta trachée. Tu ne savais que dire, comment riposter... « Montgomery, c'est... » Tu n'eusses guère le temps de terminer, que tes grands yeux opaques s'écarquillèrent, se changèrent presque en soucoupes, néanmoins que tu les posais sur les siens, qui te sondèrent tendrement, brulant d'une certaine passion, alors que son doux visage envoûtant, pénétrant rayonnait de bonheur. « Une bague... De mariage ? Oui. » Soulignait-il aussitôt, d'un timbre qui se voulait toujours aussi doux, rassurant. Sur l'instant présent, tu songeais sans nul doute que ce dernier te jouais quelques vilains tours. Qu'il s'amusait à tes dépens... Tu l'observais silencieusement, comme pour y déceler une légère touche de perversion. En vain... Le bel homme à la carrure magnifiquement élancée, athlétique semblait sérieuse. Se préparant certainement, psychologiquement, à te faire cette demande que tu avais tant attendue durant maintes années, de nombreux moments. « Ça fait un moment que j'y pensais. Que je voulais te demander en mariage. Mais avec tout ce qui s'est produit dernièrement... J'avoue ne pas avoir trouvé le bon moment... » Il se risquait à continuer dans sa lancée... À demander ta main en toute bonne volonté, mais avant même que celui-ci n'arrive jusqu'au bout, tu lui coupais net l'herbe sous le pied, sous ses iris chatoyants, éberlués... Quitte à rompre le charme, la magie du moment incontesté... « Attends, je... Je pensais que... Tu n'étais pas encore prêt pour ça... Que c'était trop tôt pour toi... » - « Je sais... J'ai eu tort... » A ces quelques douces paroles censées, qui avaient sonnées pourtant, sincères de surcroît, tu fronçais les sourcils dans un semblant d'incompréhension. Toisant ton bien-aimé, cependant, qu'il venait de piquer ta curiosité... Bien que dans le fond, tu te sentais quelque peu touchée, tu n'arrivais point à saisir l'essence même de tout ceci... De ce que cette demande en résultait... Pourquoi diantre ton petit ami s'était ainsi raviser ? Se décider à sauter le pas, désormais ? Tu ouvrais la bouche, te risquer à lui souffler si c'était bel et bien ce qu'il désirait... Que, s'il eut un désobligeant méfait qui le tourmentait, le torturait, ton bel ange pourrait tout aussi bien se confesser à ton égard. Irrémédiablement, tu le protégerais, contre vents et marrées. Mais tu n'eusses la peine nécessaire de le questionner, que ce dernier, déjà, te devançais... « Tu as été gentille, patiente... Tu as tellement sacrifié pour moi, pour nous, et... Je n'ai jamais été assez reconnaissant envers toi... Ces derniers temps, je me suis conduit comme un parfait imbécile avec toi. Et tu ne t'es jamais plainte. Tu as toujours tout supporté, et... » Il marquait alors une légère pause, inspirant, soufflant un bon coup, avant de mettre un genou à terre, à mesure que le moment irréfutable, inéluctable, s'écoulait sciemment... Alors que ton rythme cardiaque accélérait, s'emballait, sensiblement... Ton âme cognait, tambourinait dans ta cage thoracique, inlassablement. Tu souriais, telle une idiote balafrée. Chassant irrévocablement tes sombres pensées de ton esprit esseulé. Sombrant, virevoltant dans les méandres de l'oubli. Te laissant un brin de répit. Un doux moment éphémère, tel le vol d'un papillon, coincé à jamais dans la stratosphère. « Et surtout, en cette période de fêtes, tu m'as fait comprendre que... Qu'on attend tous Noël ou le jour de l'an avec impatience. Qu'il y a une raison à cela... Et dans le fond, ce n'est pas tant les réunions de familles, les retrouvailles... Ou même le plaisir de déguster un délicieux lait de poule... Ni le baiser inattendu sous la branche de gui... » A ces quelques douces paroles soufflées, tu ne pusses t'empêcher de laisser s'échapper un charmant, tendre petit rictus de tes lèvres rosées, visiblement amusée. Lui prêtant une attention toute particulière. Le laissant ainsi continuer dans sa trajectoire, sa lancée. « Ni même le cadeau que nous offrira un être cher, qui justifie toute cette impatience. Non... Nous avons hâte de voir arriver la saison de Noël, parce que nous savons aussi que c'est surtout : le temps des miracles. Et mon miracle, c'est toi. » Achevait-il sans ménagement, d'une voix se voulant distincte, bien indécise, pour autant. Certains frissons parcouraient ton échine. Ta respiration hachée se coupait instinctivement... « Alors... Ivy-Céleste Wittlesbach, veux-tu devenir ma femme ? » Consentait-il à te demander finalement. Se sentant penaud... Comme si le beau brun était effrayé à l'idée que tu puisses le lui refuser, le repousser... Il n'en était rien, toutefois... Tu sentais les larmes poindre jusqu'à tes orbes bleutés, à mesure que tu approuvais d'un léger signe de la tête. Souriant encore et toujours, telle une idiote balafrée. « Oui, naturellement ! Je le veux. Je te veux ! » Soufflais-tu, émue. Presque dans un murmure, alors qu'une bulle aux couleurs chatoyantes semblait vous couper de tout, de cette joute lasse, qui est votre monde de chimère. Votre monde de misère, dans lequel, parfois, vous vous méconnaissiez. Existence salvatrice, qui ne fait que broyer les plus faibles, derrière son tortueux tracé... Ta belle moitié te retournait dont un mignon petit rictus, pour le moins radieux, avant même de sortir l'alliance du coffret, pour te la passer à ton petit doigt délicat. Tu te laissais guider, cependant que certaines larmes de joie perlées le long de tes douces joues nacrées. Mourant sur ton cou calfeutrer. Néanmoins que le séduisant anglais se relevait gracieusement, s'approchant de ton être, de ta frêle silhouette, t'entourant, te serrant dans ses bras musclés. Tu te laissais dont glisser dans son étreinte, savourant l'instant présent. Bien que cela te parut étrangement s'écoulait, s'égrenait... Le bel apollon à la carrure magnifiquement élancée, athlétique, posait dont sa main rugueuse, calleuse, sous ton menton, tandis que l'autre, essuyait affectueusement, tendrement, tes quelques larmes. « Je t'aime. » Te retournait-il finalement, à mesure que de doux frissons t'envahir une fois de plus... Alors que tu ne cessais, encore et toujours, de sourire, comme une sombre idiote. Tu posais ta main délicate sur la sienne, avant même de sentir ses lèvres, pulpeuses à souhaits, scellées les tiennes. Ainsi, ton monde retrouvé de sa saveur. De sa splendeur, de son éclat.
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Qwantify Lover
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Qwantify Lover
Sam 12 Aoû - 13:40
» THE STORY OF MY LIFE, I GIVE HER HOPE - PART II









CHAPITRE QUATRIÈME : L'AMANTE ÉPLORÉE, FEMME INDIGNÉE


« MAIS LA PASSION EST COMME UNE DROGUE : EN CONNAÎTRE LES EFFETS RAVAGEURS, N'A JAMAIS EMPÊCHÉ PERSONNE DE CONTINUER À SE DÉTRUIRE, APRÈS AVOIR MIS SON DOIGT DANS L'ENGRENAGE... »


Tu laissais s'échapper un soupir de tes lèvres rosées, aussi léger qu'une simple brise gelée, retirant gracieusement ta veste, fort bien taillée, soignée, la jetant sur le fauteuil cuivré, dans la volée, néanmoins que tu te dirigeais instinctivement, pour le moins machinalement, vers le dressing se trouvant non loin de votre lit conjugal, lorsque quelques frissons parcouraient le long de ton échine... Tu manquais presque d'avoir un sombre sursaut, te sentant quelque peu effrayée à l'idée de voir l'ombre fantomatique de ton mari, qui se changer également de son côté, préparant certaines affaires personnelles, qu'il posait brusquement dans sa petite malle de voyage, à mesure que son doux regard envoûtant, interdit se poser sur le tien. « Que fais-tu ? » Te risquais-tu à lui demander, lui souffler d'un murmure, cependant que Montgomery s'affairer, s'atteler davantage à sa tâche, visiblement contrarié par cette question, qui lui parure à ses orbes caramélisés, des plus absurdes, superflus, il est vrai... Serrant les dents d'amertume. « Je prépare mon départ. » Te retournait-il d'un ton sec, cassant, le voyant bien secoué, distant... Te prenant irrévocablement pour une imbécile, au demeurant... Tu fronçais les sourcils dans un semblant d'incompréhension, néanmoins que tu tentais vainement de savoir ce qu'il lui prenait d'agir de la sorte à ton égard... Quelle mouche le piquait ? Tu n'avais rien fait de plus... Pour une fois, tu ne l'avais guère provoqué... « Mais... Ton avion ne décolle que dans cinq heures... » Rétorquais-tu, lui soulignais-tu d'une voix douce, hébétée, à mesure que tu le vis soupirer à son tour, daignant ainsi te toiser, ne prenant point la peine nécessaire de plier soigneusement ses vêtements de soies, ses magnifiques costumes trois pièces. Comme s'il ne s'agissait-là que de vulgaire objets à valser, alors que tu ne savais guère pour quelle raison apparente, le beau brun a la carrure élancée, athlétique, s'apprêtait à fuir, sur-le-champ, disparaissant ainsi à ta vue enchantée... Bien qu'il eût bel et bien du temps pour souffler. « Je prends de l'avance, il risque d'y avoir de la circulation... » Se risquait-il finalement à te retourner d'un ton qui se voulait étrangement serein, bien que l'on pouvait y déceler une légère pointe d'indifférence à ton intention... Comme si tu venais, bien malgré toi, de l'importuner - comme si tu venais de commettre quelques médisances, désobligeant méfait... Tu l'imitais, une fois de plus, laissant s'échapper un nouveau petit soupir sombre, contrarié. « Ah, je vois... Tu préfères aller voir ta pute, avant de t'en aller... » Mauvaise idée... Tu n'aurais jamais dû le lui balancer, remuant une fois encore, le couteau dans la plaie... Tu ne pouvais trouver mieux que de le confronter, lui rappeler sa fourberie, son infidélité. Tu lui en voulais, tu l'admettais... Tu aimais ton époux, oui, mais tout autant, tu le haïssais... Fieffée filouterie... Cela était déjà bien suffisant, que de tenter vainement de fermer tes paupières sur tes orbes ténébreuses... D'autant plus qu'il prenait malin plaisir à continuer, te tourmentant bien plus qu'il ne le devrait... Rompant ainsi, sans ménagement, le sceau, cette promesse que vous aviez partagée, en ce jour si radieux, éblouissant, ensoleiller. Moment attendrissant, particulier, qui s'était terni de son acte déplacer... Amour de jeunesse meurtri, sous ton doux regard attristé, médusé... Au fond de ton être, de ta frêle silhouette, tu ne savais point pourquoi tu restais si sagement prostrée, à ses côtés... À le soutenir, comme à l'accoutumé, le protégeant contre vents et marrées... Quand lui, de son côté, n'avait cure de tes sentiments inavoués... « Béryl. Elle s'appelle Béryl. Et encore une fois, ce n'est pas une prostituée... » Ramenait-il sur le tapis, véhément, cependant que ton âme se briser, se fissurer dans une fine poudre de diamant. En mille et un éclat... Avais-tu réellement envie de connaître davantage les détails ? Cela l'amusait de te faire remarquer qu'elle te remplaçait à sa manière ? Le comblant sur tous les plans, apparemment ? Si ce dernier avait une préférence pour elle, désirait ardemment, follement, se retrouver dans ses frêles bras, que cela tienne ! Être loin de lui, c'était tout ce qui pourrait t'importer. De cela, tu le certifiais. Tu méritais d'être heureuse, épanouie - tu méritais bien mieux que tout, bien plus que lui... De tourner la page, de voir de plus grands horizons, d'autres rivages, te laissant guider vers le lointain, vers le large... Tu ouvrais dont la bouche, sûrement pour placer quelques paroles censées, des mots acerbes, suturés, reflétant, miroitant dans le fin fond de ton esprit embrouillé, esseulé... Mais tu te ravisais, finalement... Ils restaient coincés dans ta trachée... Pourquoi diantre, tu te complairais à continuer dans ta lancée ? Si ce n'est l'idée de trahir ta souffrance irascible, permanente, tes désillusions amères, imminentes ? Pique de glaces qui te transperçaient, te perforer le cœur, à longueur de journée, de temps... Ce n'était rien de plus qu'une ombre, une simple pensée que tu croyais encore aimer... Tu lui tournais les talons, te risquant quelque peu, à sortir de votre chambre conjugale, mais, sans que tu n'eusses t'exécuter davantage, le bel apollon te rattraper irrémédiablement, posant tendrement sa main rugueuse, calleuse, sur une de tes frêles épaules, la descendant, effleurant ta peau de nacre, prenant, tout autant, ta main. Remarquant dont, que tu ne portais plus guère ton alliance... « Tu ne la portes plus... » Achevait-il, blessé. Fronçant les sourcils, se sentant on ne peut plus ahurit, stupéfait. Jouant fébrilement avec tes petits doigts de fées, déplaçant affectueusement ta chevelure aux reflets de geai, dorée, sur le bas-côté. Te déposant de légers baisers furtifs sur ton cou délicat. Tu sifflais de contrariété, d'amertume, telle une vile créature de la nuit, un serpent, entre tes dents parfaitement alignées, ne te sentant guère d'humeur à te laisser bercer dans le creux de ses bras musclés, à t'attendrir, à mesure que tu te sentais froissée de par sa conduite, son effroyable impudence... « Si tu tiens tant à ce qu'elle prône fièrement sur un annulaire, t'as qu'à la lui passer ! » Consentais-tu à lui rétorquais en retour, d'une voix un peu trop criarde à ton goût, ne te sentant point disposée à lui accorder quelques marques de rédemption, aussi aisément, aussi facilement. Délibérément... S'il voulait te reconquérir, il fallait que ton cher Montgomery fournisse de nombreux efforts... Parce que, dans la vie, ça ne tombe pas tout cuit dans le bec. En particulier, le sien... Tu avais pertinemment, parfaitement conscience que tu étais, de loin, la femme rêvée, idéale. Toi aussi, tu avais bien des défauts, mais jamais tu n'aurais osé te risquer à lui faire cocu de la sorte... Tu remplissais à même tes obligations, tu faisais tout pour le soutenir, en dépit de vos désaccords, par moments... Tu faisais tout ce qui était en ton pouvoir, pour l'aimer, être à la hauteur de ses espérances... Tu faisais tout pour le retenir, mais, tout, n'est point toujours suffisant... Particulièrement à ses iris chatoyants... Tu te sentais épuisée, éreinter... Tu ne savais plus comment agir, riposter... Tu endossais tes responsabilités, mais ce poids ne devenait que trop lourd à porter, désormais... Tu donnais le meilleur de toi-même, chaque seconde, à chaque instant qui s'égrenait. Toutefois, il n'allait que dans un sens... Et chaque jour davantage, ne faisait que te rappeler éperdument, sombrement, que cet homme t'infliger quelques tourments... S'amusant à tes dépens... Tu te retournais dont pour le confronter. De cette fierté non dissimulée... Désirant de toute ton âme meurtrie, envoyer balayer d'un simple revers de main, un regard inanimé, cette douceur infinie, cette tendre torpeur, sombrant dans les méandres de l'oubli, néanmoins que l'animosité avait pris le pas, bien au-devant de ton trépas. « Je te prie, bijou... Ne commence pas... Je ne veux pas me battre contre toi. » Achevait-il d'une voix douce, mélodieuse, suave. Te caressant avec une certaine délicatesse ta joue nacrée, à mesure que tu fermais tes paupières sur tes orbes ténébreuses, hésitant quelque peu... Devais-tu te résigner ? Devais-tu lui céder ? Cela serait bien trop beau pour être vrai... Tu lui montrerais ainsi que tu le pardonnais... Tu n'eusses le temps de le repousser, que ton bien-aimé poser sa tête contre la tienne, doucement, cependant que ses fines lèvres effleurèrent les tiennes. Sans nul doute plausible, pour te voler un doux baiser langoureux, passionné. « Pauvre mari que tu es... Tu crois réellement être en mesure d'être pardonné aussi aisément ? » Te risquais-tu à lui avouer simplement. Reculant légèrement ton doux visage indigné du sien, lui adressant un petit rictus, non sans joie... Tu n'étais à même de prendre du recul, de relativiser... Lui, qui était vert de jalousie, fou de rage, empourpré, lorsqu'un bel homme osé s'y braver, te toiser, t'approcher... S'interposant en maître triomphant, dans votre dit bonheur fugace... Te sermonnant, subissant son lancinant courroux, dans la volée... Lui ne s'était guère gêné pour dévêtir cette idiote balafrée le premier ! Le plus ironique, c'est que c'était toi la coupable, la méchante de l'histoire ? L'amante éplorée de votre idylle, votre joli conte de fée à proscrire, à blâmer ? Tu venais de l'assener d'un bon coup sur la tête, tu le voyais assommé... Une bombe dégoupillée, qui venait d'imploser. Il marquait un léger mouvement de recul, sous son regard circoncis, éberlué. Ses billes caramélisées, s'agrandirent, se dilatèrent, se changeant en soucoupes. Oui... Toi aussi, tu pouvais te montrer aussi rude, qu'il l'était à ton égard... Il ne t'avait que trop provoquer, titiller. Cela en était de trop pour toi... Tu devais le conjurer de cette folle trahison, le purger. Tu le vis dont ouvrir ses lèvres, pulpeuses à souhaits, sûrement pour se justifier, placer quelques douces paroles censées, mais bien malgré toi, tu le devançais... « Tu es pathétique, mon cher Montgomery. » Consentais-tu à lui révéler sans ménagement, irrémédiablement, alors que tu le vis serrer son poing, se retenant... Tentant de se raviser vainement, pour trouver une cible, cogner dans le mur le plus proche, d'un blanc immaculé, comme il savait si bien le faire pour exprimer son mécontentement... Alors que les échos de colère fusaient dans son esprit ébranlé, te montrant irrévocablement, que, dans ces sombres violences enfouis en son être, qu'ils pouvaient pourtant émerger promptement, l'envelopper de son manteau de fumée... Tu étais allé trop loin, tu te le savais - si bien, que, sans que tu ne t'y attendes réellement, au demeurant, ce dernier pris malin plaisir à te gifler... Ce fusse que trop virulent, bel et bien violent, que tu ne pusses t'empêcher d'échapper de tes lèvres rosées un cri strident, stupéfait. Tu étais sonnée à ton tour, durant quelques longs instants... Te remettant difficilement en place, il est vrai... Instinctivement, tu portais ta main délicate sur ta joue rougie, pour le moins cramoisie, le toisant abasourdie, ébahis de cette violence incontestée. Tu venais de bafouer son orgueil, son autorité... Tu te risquais à riposter, tentant de tes maigres forces, à cogner, tambouriner, à ton tour, contre sa dure poitrine imposante, alors que le beau brun t'arrêter brusquement, capturant tes poignets, les serrant, sans l'ombre d'un détour, sans ambages... T'arrachant une petite moue, qui démontrait qu'il t'infligeait quelques sombres douleurs, serrant les dents d'amertume... Avant même qu'il te plaque contre le mur d'acier, afin de te contenir, te résigner. Ainsi, tu étais à sa merci. Totalement impuissante... Soumise à sa propre, cruelle volonté... Tu n'étais qu'une poupée de chiffon, un pantin désarticulé. Le sol se dérobant sous tes pas, derrière ton tracé. « Je suis désolé, Ivy... Je ne voulais pas... » Il n'eusse le temps nécessaire de terminer, que tu tentais, une fois de plus, de te délivrer de son emprise. En vain... Il n'abandonnerait, ne te lâcherait pour autant, tant que tu n'aurais trouvé tout semblant de raison, tant que tu ne serais point calmée... Il te faisait mal, autant psychologiquement, que physiquement... Tu allais être marquée, ruer de bleus sur tes poignets engourdis, lancinants. « Lâche-moi immédiatement... » L'implorais-tu d'un grand désarroi, d'une voix tremblante, chevrotante, sur l'instant, espérant de toute ton âme, que ton mari s'exécuterait, mais il demeurait figer, telle une statue de marbre, de sel... Aussi raide qu'une planche de bois soufflée, un vulgaire et futile piquet... Bien malgré toi, tu l'avais réduit au silence - silence complet, qui n'était troublé que par vos respirations sensibles, hachées. « Lâche-moi, Montgomery ! Maintenant ! » Achevais-tu d'un ton qui se voulait beaucoup plus froid, ferme, songeant certainement qu'il le ferait. Sombre idiote, naïve que tu es... Rien n'y faisait... Tu tentais vainement de retrouver tout semblant de raison, de repères, mais ils te fuyaient sans condition, sans la moindre contrition... Tes yeux s'embuèrent de larmes, menaçant presque de perler, le long de tes douces joues nacrées - à mesure que tu tentais le tout pour le tout... Instinctivement, irrémédiablement, tu scellais tes lèvres rosées sur les siennes, vous prenants ainsi tout deux au dépourvu, sur l'instant... Bien que ta dite douce et tendre moitié, ne sût davantage te résister... T'agrippant, te serrant contre lui, prolongeant ton baiser, qui devint plus intense, plus sauvage, avant même de te porter, alors que tu passais, enroulais tes jambes galbées autour de sa taille pour trouver un appui, te raccrocher, néanmoins qu'il vous dirigeait gracieusement, tendrement sur votre immense lit douillet.



CHAPITRE CINQUIÈME :RÉVOLTE

« CE QUI COMPTE, CE NE SONT PAS LES COUPS QUE L'ON DONNE, MAIS CEUX QUE L'ON REÇOIT ET AUXQUELS ON RÉSISTE POUR ALLER DE L'AVANT. »


Les fins traits délicats de ton doux regard envoûtant, pénétrant, empreint d'une douceur infinie, prônant fièrement, tendrement, tu te fendais d'un mignon petit rictus béat, charmant, contemplant, t'attardant, sur le soleil couchant, dont les derniers reflets, des plus chauds, se marier parfaitement sur le ciel azuré, le laissant poindre, sur l'instant... Cette petite marmaille dont tu avais pris peine, la patience nécessaire de t'en occuper, le temps de quelques heures timidement échanger, égrener, à travers ce sablier qui marque votre apogée, te rendais des plus heureuses, épanouies, il est vrai. Ces naïves demoiselles, aux cheveux éclatants, d'un beau geai foudroyant, de blés, dont les reflets miroitaient à tes orbes bleutés, émerveillés, ne te procurait que bonheur fugace, léger... De doux moments coincés dans la stratosphère, scintillants dans le firmament, comme une fine poudre de diamant. À jamais. Des souvenirs que tu encrais au plus profond de ton âme esseulée, tel l'apanage de ton existence salvatrice... Ce petit groupe qui t'est sagement confier, c'était d'une certaine manière tes enfants. Tu te devais de les protéger, contre vents et marrées. Tu devais leur donner bien plus que ce qu'elles te retournaient, tu le certifiais. Tu répondrais toujours présente pour elles, quoi qu'il t'en coûtait. Pour le meilleur, comme pour le pire. C'était une promesse dont tu allais, allégrement tenir, respecter... Confortablement assise - presque en tailleur, sur le douillet sofa d'extérieur, tu te sentais à ton aise, plus vivante que jamais, mais ce doux moment de répit, incontesté n'en fusse que plus passager... La sérénité n'en était que d’avantage troublé, comme le vol éphémère d'un papillon, dont les ailes s'enflammeraient, brûleraient, encore et toujours, de ces flammes incandescentes, par l'arrivée impromptue de ton cher mari, qui s'assistait gracieusement à tes côtés, posant ainsi son doux regard envoûtant, pénétrant, sur le verre cristallisé, qu'il avait dans ses mains calleuses, où miroitait le fin breuvage caramélisé, dont il se risquait de jouer sciemment, tournant délicatement le liquide, au demeurant. Rituel retourner, signe de contrariété que tu ne le lui connaissais que trop, quelque chose le tourmentait, le froisser, tu en avais parfaitement conscience... Tu laissais dont un soupir s'échapper de tes lèvres légèrement rosées... Emporter, virevoltant dans la mélasse brise glacée, cependant que tu ouvrais la bouche, afin de placer quelques douces paroles censées, te risquer à lui demander la raison inéluctable de ses sentiments inavoués, sur l'instant... Mais, avant même que tu n'eusses t'exécutait irrémédiablement, ce dernier posait soigneusement sa main rugueuse devant ton doux visage de nacre ; expression tourmentée qui trahissait ainsi ton jugement, qui se voulait abasourdis, ahuris, te coupant dont l'herbe sous le pied, dont le sol s'écrouler, se dérober, alors que tu demeurais impuissante à ce geste, ce désobligeant méfait... Qu'avais-tu encore fait ? « Alors... Elle était bien cette journée avec les filles ? » Te soufflait-il d'un ton qui se voulait étrangement serein... Bien que tu y décelais-là, une légère pointe d'amertume, d'indignation, à mesure que tu te sentais quelque peu sonnée... Comme si, malgré lui, il t'avait lancé une bonne dégoupillée, qui t'avais implosé à ton doux regard hébété. « Elles ont appréciées ? » Continuait-il d'une manière désinvolte, qui n'avait d'égale qu'à lui seul, néanmoins que tu ne savais guère comment agir, comment riposter... Sans prendre la peine de le troubler un peu plus encore, qu'il ne l'était suffisamment... Pourtant, tu osais t'y braver, t'interposer en maître triomphant, comme s'il ne s'agissait-là que d'un futile jeu enfantin, une cause que tu pouvais plaider... Tu étais dans ton élément. Tes orbes bleutés se posèrent sur les siennes : aux teintes sombres, interdites. Froides, distantes... Des yeux vitreux, qui ne daignaient te confronter pour autant... Comment diable, était-il au courant ? Alors que tu lui en avais touché, certes, deux mots, il y a quelques semaines, néanmoins qu'il avait réprouvé ta douce idée, ta charmante intention... Alors que tu n'avais point hésiter à bafouer, une fois de plus, son autorité, de ton côté, ne demandant guère sa permission, planifiant ainsi ta sortie avec ces dernières, lors de son déplacement, son voyage d'affaires, afin de ne le blessé... Ta profession, ton dur labeur, tu le gagnais tout autant de ton côté... Ces moyens, cet argent, si tu ne le dépensais pour faire plaisir aux autres, te faire plaisir également, à quoi pouvait-il servir, sinon ? Qui plus est, vous n'étiez, non plus, à plaindre sur le plan financier... « Écoute, ne le prend pas mal, amour... Mon intention n'était de te blesser, tu le sais. Seulement... » Tu marquais une légère pause, laissant s'échapper, une fois de plus, un léger soupir, à mesure que ton bien-aimé osait te toiser hautainement, te sonder, te jauger hargneusement, néanmoins que ton rythme cardiaque s'emballait sensiblement... Tu craignais soudainement sa réaction... Elle ne présageait rien de bon - rien de plus qu'enfer et damnation... Raison qui semblait le fuir sans contrition... « Elles ont bien travaillé sur leurs mouvements... Les fêtes de fin d'années approchant, je voulais simplement les récompenser, leur faire plaisir, et... » Plus tu tentais de te justifier, de trouver grâce à ses iris chatoyants, plus tu remarquais que tu t'enfonçais, bien au contraire... Comme si tu venais de commettre un effroyable crime, dans le fond... Pourtant, tu ne voulais te laisser intimider. Pas cette fois... « Nous avons les moyens financiers. Contrairement à certain, nous sommes loin d'être à plaindre ! De toute manière, j'ai eu l'accord de leurs parents... C'était à mes frais, alors... Où est le problème, Monty ? » Consentais-tu à lui demander d'une voix douce, posée, néanmoins que le bel apollon, a la carrure magnifiquement élancée, athlétique, imposante, s'approcher dangereusement de ton être, de ta frêle silhouette, alors que tu te sentais embarrassée... « Tu ne comprends pas... On devait en parler avant, se mettre d'accord... » Te rétorquait-il, toujours de cette voix qui te semblait un peu trop tendre à ton goût... Parce que, dans le fond, tu te savais que sous cette indifférence qu'il semblait te montrer, te témoigner n'avait rien de naturelle... Tu ne voulais guère attiser les échos de sa fougueuse colère... Seulement, tu te savais pertinemment que sa délicate impudence, son comportement ne lui ressemblait... S'il avait quelque chose à dire, quelques sombres tourments à dévoiler, autant que ton beau brun s'exécute, sans ménagement ! Ainsi, ce serait fait, terminer. Vous pourriez continuer à avancer, tout bonnement... « Je t'en ai maintes fois parlé... Mais tu as catégoriquement refusé de m'écouter. Tu n'es jamais d'accord avec mes idées, avec ce que je fais ! » - « Espèce de sal... » Il n'eusse le temps de terminer dans sa lancée, que de sa forte main calleuse, il la passait promptement, fermement, derrière ta nuque, t'agrippant, resserrant son emprise, pour t'infliger quelques douleurs silencieuses. Tu serrais dont les dents d'amertume... Ton doux regard arboré, se transformer en une peur sans nom... Désirant ardemment, de toute ton âme, t'en défaire, te préserver. En vain... Tu n'étais qu'un futile amas de poussière, une poupée de chiffon, qui demeurait qu'impuissante... L'essentiel t'échappant toujours de tes petits doigts de fées... « Montgomery, s'il te plaît... Lâche-moi. » L'implorais-tu d'une voix tremblante, chevrotante, à mesure que quelques frissons parcouraient ton échine, alors que tu fusses tremblante, apeurée, effrayée telle une enfant prise dans les mailles de son filet... Néanmoins, qu'il ne daignait t'écouter... « Arrête, tu me fais mal ! » Soufflais-tu, d'un léger murmure, presque difficilement... Un petit rire pour le moins sombre, sarcastique, vint s'échapper de ses lèvres pulpeuses à souhaits, tes yeux s'embuèrent de larmes - larmes de douleurs, de regrets, qui ne demandaient, menaçaient de perler, le long de tes douces joues nacrées. Quoi que tu en fasses, tu le méritais... Les minutes semblèrent étrangement s'éterniser, ton époux ne voulait point s'arrêter... Bien au contraire, il resserrait davantage son étau, à mesure que tu te sentais médusée... « Je te fais mal ? » Te retournait-il, te demandait-il d'un ton un peu trop rauque, menaçant à ton goût... Un autre rire sombre, rocailleux s'échapper, quelques lancinants vertiges te prenaient... Le sol se dérobant sous tes pas, derrière ton tracé. Bien au-devant de ton trépas... Tes jambes galbées devenant coton, ta frêle silhouette incertaine, se contractait irrémédiablement ; position de défense... Te préparant, bien malgré toi, à quelconque impact puissant... « Et toi, tu as songé au mal que tu me fais ? » A ces mots durs qu'il te retournait sans ambages, sans ménagement, tes petites billes opaques s'écarquillèrent, se dilatèrent... Se changeant pratiquement en soucoupes... Quel tourment lui avais-tu infligé ? Pourquoi diantre, étais-tu autant à blâmer ? De sa violence soumise, ce dernier t'inciter toujours fermement de rapprocher ton regard impuissant du sien, alors que tu te sentais incomprise, tourmentée, décontenancée... Mal-aimé... Lorsque vous fusses surpris tout deux, alors que son cellulaire vint à sonner... Durant quelques longs instants, ton mari hésitait, ne sachant guère s'il devait te lâcher, pour décrocher ou au contraire, l'ignorer, pour ainsi, de cet affront, te le faire payer... Sage décision... Il se ravisait... Sortant dont l'appareil, a la coque d'acier, contemplant le numéro, prenant une posture sérieuse, sous ton air chancelant. Sans nul doute plausible qu'il s'agissait de son travail... Sauvé par le clairon, Montgomery te libérait irrévocablement, néanmoins que tu manquais presque de soupirer de soulagement, posant délicatement ta main sur ta nuque douloureuse, la massant consciencieusement pour la chasser irrémédiablement... « J'en suis capable... » Soufflais-tu fermement, d'un ton menaçant que tu ne te connaissais que trop peu à ton goût, à mesure que la démarche féline du beau brun, s'était levé, t'avait tourné le dos, s'étant doucement éloignée de ton être, de ta frêle silhouette, pour décrocher à l'appel... Afin de te laisser en retrait, te montrer que tu étais indigne de tout intérêt... Que tu ne l'importais plus guère, désormais... Pourtant, à ta mise en garde, il s'était sagement figé, telle une statue de marbre, aussi raide qu'un simple piquet, une planche de bois soufflée, te prêtant une attention toute particulière, bien malgré lui... C'était le moment idéal pour continuer, le frapper de par tes paroles sensées... « Si tu me touches une nouvelle fois de cette manière, je te quitte ! » Achevais-tu d'un ton sombre, sérieux, implacable, cependant que ton cher mari se retourner, une fois encore, pour te toiser, tentant vainement de déceler si tu plaisantais, t'amuser à ses dépens... Mais, lorsque tu remarquais qu'il semblait surpris, penaud... Qu'il avait finalement assimilé, pris conscience de la situation... Sachant qu'il avait était que trop loin, il est vrai, il n'en fusse que troubler, décontenancer... Son teint blême le prouvait... Toi, tu ne pouvais plus guère le supporter... Ce poids, tu voulais le délaisser, le délester à jamais... Tu approuvais d'un léger signe de tête, pour joindre tes mots sifflés, que tu lui avais balancé, lui certifiais que tu étais de loin à plaisanter... Avant même de le voir disparaître à ta vue attristée, désemparée, que tu détournais, reportais sur les nuages de coton, flânant délicatement, prônant dans le bleu du ciel, fièrement. Soupirant de soulagement, finalement, à mesure que tes frêles épaules s'affaissaient nonchalamment. Pression non-dissimulée retombant, tel un soufflé, tu avais osé le lui avouer, le lui révéler. C'était fait...



CHAPITRE SIXIÈME : MENSONGES D'ETATS

« ELLE EST AU BORD DU GOUFFRE, PRISONNIÈRE D'UNE SOUFFRANCE INTOLÉRABLE QU'ELLE NE SOUPCONNAIT MÊME PAS... TOUT LE MONDE LA CROIT FORTE, SOLIDE ET BIEN DANS SA TÊTE, MAIS CETTE IMAGE, C'EST JUSTE POUR DONNER LE CHANGE... »


Demeurant à sa hauteur, sagement prostrée derrière sa carrure magnifiquement athlétique, élancée, tu passais, massais tendrement les larges épaules carrées, quelque peu contractées de ton bien-aimé, à mesure que tu aperçus entre tes orbes bleutés, que ce dernier réprimait presque un petit éclat de rire jaune, visiblement contrarié, froissé... « Non mais tu te rends compte, Ivy ? Me rire au nez, en me traitant de vieux feignant, pratiquement ! C'est réellement scandaleux et non-professionnel de sa part, je trouve... » Scandait-il d'une voix sombre, rocailleuse, amère, néanmoins que tu réprimais, à ton tour, de lever tes iris au plafond, d'un blanc immaculé. Et c'était reparti... « Aaahhh, mais tu n'avais pas à le lancer sur le sujet, en le traitant tout autant d'incompétent, en critiquant ces méthodes, amour ! » Te risquais-tu à lui souffler, pratiquement d'un murmure, aussi léger qu'une simple brise glacée, effleurant dont avec une délicatesse, une douceur infinie, ses bras musclés. Comme pour lui insuffler un quelconque réconfort, alors que tu sentais pourtant, ton bel apollon se braquer promptement... Il serait plus sage, avisé de ne le provoquer dans ces moments, il est vrai... Toutefois, cela ne partait guère d'une mauvaise intention... Tu n'avais tout bonnement souhaiter, de toute ton âme, t'amuser à ses dépens... « Je commence à croire que je devrais peut-être m'occuper de son cas, faire en sorte de détruire sa réputation... » Songeait-il, sans nul doute plausible à voix haute... Tu serrais les dents d'amertume, secouant frénétiquement la tête pour réprouver cette futile décision, qui ne reflétait que tout semblant d'incompréhension interdite... Le souci étant, avec ton époux, c'est qu'il ne pouvait jamais relativiser, se remettre en question... Si tu n'étais avec lui, que tu ne prenais guère son parti... Que tu n'allais point dans le même sens, la même direction, alors, ton beau brun prenait un malin plaisir à broyer irrévocablement certaines petites gens... Tu te sentais lasse au fond de ton être, de ta frêle silhouette... Qui plus est, tu ne voulais, ne désirer que ce kinésithérapeute en vint, finalement, à payer cette effronterie, son impudence. Sombre calomnie irréprochable, impardonnable, aux billes sombres de ta dite douce et tendre moitié... « Non, tu n'en feras rien, très cher ! » Rétorquais-tu d'un ton qui se voulait doux, affectueux, bien que l'on pouvait aisément déceler une légère pointe de fermeté, de menace invétérée, cependant que Montgomery détourner son regard noir, te toisant dont surpris, hébété. Ne s'attendant point à ce que tu bafoues son autorité. « C'est le meilleur kinésithérapeute qu'il soit de toute la communauté, certainement de la ville, même... Que c'est ton charmant paternel qui te l'a chaudement recommandé, et que tu as parfaitement conscience, que si tu vas à l'encontre de ses conseils, cela serait à tes risques et périls... » Tu marquais une légère pause, contournant délicatement le fauteuil cuivré, fort bien douillet, afin d'être en mesure de le confronter, lui faire face... Bel et bien décidée à t'engager dans cette voie tortueuse, t'engouffrer dans la brèche, lui faire saisir l'essence même de ces quelques paroles censées... Qu'il agissait, dans le fond, sur un coup de tête - coup de contrariété, qu'il finirait par amèrement regretter, de cela, tu en convenais. « Qui plus est, vu l'état de santé dans laquelle tu es, je doute que tu sois en mesure de réfuter tout cela, tu ne vas faire qu'aggraver ton cas... D'autant plus que tu sais parfaitement, que si tu refuses d'y mettre du tien, tu ne trouveras pas d'autres professionnels qui soient aussi doués dans sa profession, avant des mois interminables, et... Entre tes voyages professionnels, tes obligations ici même, je ne pense réellement que tu pourrais tenir bien longtemps, hélas... Il faut savoir te méningé, chéri... Toi aussi, tu as le droit de souffler, d'avoir des limites. » Tu te risquais dont à t'agenouiller, à même la moquette douceâtre du sol, à mesure qu'une certaine touche de séduction, de folle passion, d'étonnante perversion vint se reflétait à tes orbes bleutés, te frayant, ainsi, un chemin entre ses jambes parfaitement sculptées - effleurant, caressant doucement son entre-jambe, néanmoins que le bel homme ténébreux, laisser s'échapper de ses fines lèvres un léger soupir de plaisir, savourant apparemment ton doux contact... Tentant vainement de l'allumer, attiser son désir brulant, dans l'espoir incommensurable, inéluctable de l'en dissuader, de revenir sur cette décision, à la volonté propre, déterminée de ton époux. « Il faut bien que tu prennes soin de toi, également. » Achevais-tu d'une voix suave, séduisante, qui n'avait d'égale qu'à toi, alors que ton cher Monty approcher irrémédiablement son doux regard envoûtant, pénétrant du tien, espérant de toute son âme, que tu lui volerais, dans la foulée, un doux baiser langoureux, passionné. « Mais j'ai déjà ma femme pour le faire... » Consentait-il, reconnusse-t-il, finalement, se fendant d'un mignon petit rictus béat, effleurant dont ses lèvres des tiennes, sans que tu daignes t'exécuter, ainsi l'embrasser... « C'est vrai. » Achevais-tu, mélodieusement, avant même de te décider à lui déposer un furtif baiser, cependant que ton bel apollon t'agrippait fermement, te serrant contre son torse musclé, entourant ses bras de ta frêle silhouette, pour que tu ne pusses t'échapper, de lui, te dérober... Tu avais comme la vague sensation, l'immense impression de n'appartenir qu'à lui seul, au demeurant... N'ayant d'autres raisons que de t'assister délicatement sur ses jambes... Préférant sans nul doute plausible, prolonger ton baiser, passionnément, sauvagement, tu posais dont tes délicates mains en coupe, sur ses douces joues nacrées, lui démontrant ainsi, que tu le protégeais, envers et contre tous, contre vents et marrées. À jamais. Pourtant, quelque chose clochait, tourmenter une fois encore, ta tendre moitié, qui demeurait pratiquement obnubilait... « Que penses-tu de lui ? » Tu fronçais les sourcils dans un semblant d'incompréhension, demeurant interdite, hébétée, il est vrai. Réprimant une fois de plus, un léger soupir lasse... Consentait-il à l'idée, que, quand le moment fusse venu de lâcher l'affaire, de passer à autre chose, il fallait s'y résoudre ? « En dehors de son franc-parler, donc ? » Osais-tu le lui demander, lui souffler, entourant tendrement tes frêles bras autour de sa nuque, pour te trouver un léger appui, bien qu'au fond de ton être, de ta frêle silhouette, ce dernier patienter sereinement que tu daignes lui confessais quelques méfaits, troublantes vérités, qui, tu te le savais pertinemment, pouvait se retourner contre toi, d'emblée... Même si cela n'était que futile... Sans la moindre arrière-pensée, envers ce charmant thérapeute, il fallait que tu prennes grand soin de choisir à même tes paroles, que tu te préserves irréfutablement... Sans quoi, tu allais le contrarier, le froisser, à un point tel, que tu ne saurais manifester, riposter à l'ampleur de ces coups, ses bleus délester sur ta douce peau de nacre, que, ouvertement, tu te verrais une nouvelle fois de masquer sous tes nombreuses couches de correcteur, de maquillage, afin de ne point éveiller les soupçons publiquement. Puis, tu devais te l'admettre, tu ne désirais en baver davantage... « J'en conviens que pour l'instant, tu n'es point de cet avis, mais il m'a l'air plutôt sérieux, fiable, compét... » - « Non, je veux dire en dehors de cela... Comment le trouves-tu physiquement ? » Se risquait-il à te demander d'un ton particulièrement serein, désinvolte, te contemplant, s'attardant sur chaque fin trait de ton doux visage circoncis, néanmoins que tu serrais les dents d'amertume, dans un semblant d'agacement certain, d'embarrassement, également... C'était quoi, ça ? Une question piège ? Désirait-il réellement savoir ton ressenti, à l'égard de ce kinésiste... ? Tenait-il, prendrait-il le risque de te ruer de coups, de te cogner irrémédiablement si tu lui révélais de futiles sentiments, qui restaient humbles, platoniques à l'égard de ce jeune homme ? Même si la nature de ta relation envers ton mari se voulait des plus complexes, que, quelques fois, tu désirais ardemment, courir dans les bras d'un autre, dans le fond, tu étais liée à ton époux. Depuis maintes années, de surcroît... Contrairement à lui, tu avais des principes, des valeurs - tu valais beaucoup mieux que cela, que de tomber dans le lit du premier venu... « Je ne le jaugeais pas pour cela, si c'est ce que tu crois... Il s'adressait à nous, voulait qu'on soit d'accord, ensemble, comme tout couple mariés qui se respectent, pour approuver le programme, les séances, qui te conviendrait avec lui. Je ne pouvais tout simplement pas détourner le regard, feindre l'idée que j'ai l'âme d'une autiste, alors que ce n'est le cas. J'aurais eu l'air plus d'une timbrée, qu'autre chose... » Lui confessais-tu sans ménagement, sans le moindre ambage, tentant de rester la plus neutre possible. « Je le regardais seulement pour approuver vos choix, rien de plus... » Lui certifiais-tu, véhément. Après tout, tu étais là pour le soutenir... Tu demeurais, avant tout, son trophée, sa femme objet. C'était bien là tout ce qu'il lui importait... « De toute manière, il peut se vanter d'avoir toutes celles qu'il désire... Pourquoi se contenterait-il seulement d'une femme mariée telle que moi ? » Confessais-tu d'un ton sincère, de surcroît. En effet, ce n'était rien de plus qu'une belle élucubration, un fantasme... Rien de plus qu'une ombre, une simple pensée, dont l'idée ne faisait que lui effleurer son esprit embrouillé... Emporter par son côté possessif, vert de jalousie, qui plus est. « Et bien, il faut l'admettre, tu es une belle femme, ma fleur empoisonnée. Ça ne m'étonnerait pas que... » N'étant point d'accord avec ces quelques propos qui t'embarrassait davantage, tu te risquais de lui couper l'herbe sous le pied, l'embrassant ainsi fougueusement, chassant sciemment, balayant d'un simple geste, un regard inanimé, ses sombres pensées... Quittant sa nuque délicate de tes petits doigts de fées, pour effleurer, caresser son torse musclé, à travers le fin tissu de sa chemise de soie, ton bel amant te serrait une fois de plus, ne pouvant réprimer un nouveau petit soupir léger de plaisir, bien que surpris de ton comportement, dans le fond... « Tu m'appartiens, bijou, ne l'oublie pas. » Ajoutait-il tendrement, bien que tu y décelais-là, un léger ton possessif, menaçant, qui n'eusse de cesse que de t'arracher quelques frissons qui parcouraient ton échine. Dans le fond, tu n'aimais guère cela, qu'il se revendique en maître triomphant, comme ta propriété... Même si tu le concevais d'une certaine manière, cela s'avérait, demeurait que troublante vérité... Toutefois, tu ne voulais le voir s'empourprer, le froisser, te faire broyer, briser à jamais, de ton côté... Cette mascarade, tu devais la jouer bien malgré toi... « Je t'appartiens. » Consentais-tu, finalement, approuvant machinalement d'un léger signe de tête. D'un regard tendre, satisfait, ton bien-aimé desserrait son étau, te laissant le loisir de te libérer, si c'est ce que tu désirais... Tu lui déposais un furtif baiser sur son nez en trompette, sur ses lèvres, te dérobant délicatement, de ta moitié, te remettant ainsi à sa hauteur, avant même de t'engouffrais, de ta démarche gracieusement dansante, vers la salle d'eau, remettant soigneusement, certaines mèches de cheveux furibonds, filasses, en place, néanmoins que tu remarquais à travers les pâles reflets du miroir, ton charmant, séduisant époux, se tenir derrière ton tracé, t'entourant une fois encore de ses bras. Se voulant protecteur, affectueux, de surcroît. Caressant affectueusement ton abdomen plat, te déposant de doux baisers dans le creux de ton cou délicat. Point faible. Ton rythme cardiaque s'emballait, cogner inlassablement dans ta cage thoracique, ton souffle se hachait... Bien que tu voulusses lui dire non, réfuter tes folles pulsions, ton corps, lui, montrait bien le contraire... Bien malgré toi, tu commençais à devenir humide. Il devait s'arrêter, tu devais te contrôler... « Tu me rends fou de désir, bijou. » Soufflait-il presque dans un murmure, te caressant tendrement, collant dont son torse musclé contre ton dos, alors que tu laissais s'échapper involontairement, un léger soupir de contentement, de plaisir certain, frémissant contre tes lèvres rosées. Comment pouvais-tu le repousser ? « Monty... » Avouais-tu d'un autre murmure délicat, presque suppliant... Passant instinctivement tes doigts de fées, délicats, sur ses bras, fermant tes paupières sur tes orbes ténébreuses. « Et si l'on essayait de le concevoir cet enfant ? » Tu aurais presque pusse te figer, telle une statue de marbre, aussi raide qu'un vulgaire piquet, une simple planche de bois soufflée... Ah, c'était dont cela ! Naturellement... Quelle sombre idiote, vile créature naïve que tu étais... Cela aurait été bien trop beau pour être vrai... Une fois encore, ce n'était guère pour attiser ton désir, te faire plaisir... Agissant encore et toujours, comme le parfait égoïste, lui se voyait déjà former une belle et heureuse famille, vivant ainsi son propre conte de fée... Tu avalais ta salive avec une certaine difficulté... Ton doux visage de poupée, se changer en grise mine - un teint blême, fatigué. Éteins... Tu n'étais guère certaine, sur ce coup, de pouvoir répondre à ses caprices complices du destin, à la violence de ses envies, cette siphonnée symphonie... Déconcertant concerto, tu jouais sans toucher le Do, son talent sonnait faux... Tu avais sombré, noyé ton ennui dans sa mélomanie... Tu souhaitais de toute ton âme damnée, de tuer tes phobies dans la désharmonie. « On ne peut pas... Pas maintenant... Il faut que tu te prépares pour l'arrivée des associés. Et tu les connais dans ces moments... Ils sont très ponct... » - « Mon père peut très bien s'en charger tout seul... Il n'a pas toujours besoin de moi, tu sais ? » Tentait-il de t'insuffler un quelconque réconfort, néanmoins que tu te réprimais une fois de plus un soupir pour le moins exaspérer... Signe de contrariété... Bien entendu, c'était toujours à ses conditions, comme il l'espérait... Pas sûr en revanche, que son géniteur puisse apprécier la raison, le geste... Même si c'était pour devenir un futur grand-père gâteux... Il avait de grands desseins pour lui. Montgomery se devait, avant tout, de s'y tenir, s'y engager. Quoi qu'il puisse lui en coûter... Tu te retournais dont pour le confronter, te risquer a le lui rappeler, dans la volée, posant ainsi ton regard intense sur le sien, tentant vainement d'évanouir la violence de tes sentiments, qui, tu craignais, pouvais te trahir à tout instant... « Et puis, c'est pour la bonne cause, Madame Applewhite. » Achevait-il d'une voix mélodieuse, cristalline, envoûtante, tentant de te faire faillir, défaillir au demeurant... Te soulevant irrémédiablement, pour te poser délicatement, affectueusement sur le rebord de marbre de la vasque - posant ses mains calleuses, rugueuses, sur tes jambes galbées, pour t'inciter à les enrouler autour de sa taille élancée. De tes mains délicates, tes maigres forces, tu t'apprêtais à le repousser, lui avouais que tu ne pouvais point faire cela, que tu ne te sentais guère préparer, prête à concevoir cette famille qu'il rêvait tant, lorsque vous furent brusquement interrompu par l'arrivée impromptue, de son cher baromètre, l'homme de main de ton mari... S'arrêtant piteusement sur le seuil de la pièce chauffante, se raclant ainsi la gorge, pour se déclarer... Se préparant, sans nul doute plausible, de son vaillant discours, de le lui révéler... « Vous n'avez jamais appris à frapper à une porte, Monsieur Wiggins ? » Demandait ton beau brun, d'une voix rauque, froide, cependant qu'on y décelait une légère touche hargneuse, dédaigneuse, à l'intention du teint blafard, épuisé de son employé, qui, irrévocablement, lui présentais ses plus humbles excuses, comme un petit chien bien dressé... L'informant que les étrangers, ses fameux et importants associés étaient finalement arrivés, et qu'ils l'attendaient patiemment en compagnie de son père. Tu remarquais ton bel apollon s'empourprer, hébété, ne sachant guère s'il devait trouver une cible pour cogner... Ou au contraire, s'y précipiter, Fuir en toute hâte... Étant la personne se trouvant la plus proche de ce dernier, tu craignais quelque peu, sur l'instant, que tu te fasses rouer de coups volontaires, non-refréner... Ce qui t'incitait insidieusement à te braquer, te mettre irrévocablement sur la défensive... Bien que finalement, après quelques longues secondes, qui parurent étrangement s'éterniser à tes orbes bleutés, ce dernier se ravisait, soupirant de lassitude. « Je veux que tu sois prête pour moi ce soir, que tu sois marquée... » Achevait-il d'une voix ferme, en t'adressant un regard sombre, noir, autoritaire, à mesure que tu te sentais quelque peu interdite, pantoise... Tu le vis dont disparaître à ta vue médusée, alors que l'homme aux cheveux grisonnant, à l'allure d'un roquet, lui emboîtais le pas, te laissant ainsi, là... Tu avais toujours été de nature docile avec Monty, mais ces quelques paroles censées, te braquer irrémédiablement... Tu n'avais pour habitude qu'il t'ordonne de jouer de cette manière avec toi-même, pour rester à sa disposition, à ses moindres désirs brûlants, ardents - fantasmes insatiables, impartiaux... Un rappel sans équivoques, que tu te devais de tenir au fond de ton être, de ta frêle silhouette... Cela ne te choquait qu'à moitié, il est vrai... Les relations charnelles, fusionnelles, les jeux de séductions, c'était ta spécialité. Cela devait rester convivial, consenti, certes, hors, pour lui, ce n'était guère ce que tu souhaitais... Cet homme avait fini, malgré toi, par te contrarier, te répugner... Bien que physiquement, il s'entretenait. De cela, tu le certifiais... Mais au fil des années égrenaient, tu ne savais plus guère supporter, tolérer l'idée de lui rester irrévocablement soumise, inlassablement le combler. Lui ne faisait rien pour trouver grâce à tes billes bleutées - point de bouquet, de dîner aux chandelles, dans une atmosphère dense, romantique, un peu bohème. Coincée, à jamais, dans la stratosphère... Lui et seulement lui, comptait. C'était tout ce qui subsistait, contribuer à son bonheur fugace... Visiblement, lui seul le méritait... Cela t'horripilait... Quelques frissons parcouraient ton échine, néanmoins que tu te soulevais gracieusement, retombant délicatement, sur le carrelage de bois craquelé, tu te surprisses dont à faire le guet, à vérifier si tu pouvais te frayer un chemin, un tortueux tracé, jusqu'à ton petit sac à main, pour le moins luxueux, guettant instinctivement, qu'il ne pouvait y demeurer encore promptement ton mari... Les minutes défilèrent, avant même que tu daignes agripper l'objet de décoration brusquement, te ramenant machinalement, en retrait, dans la salle de bain, où tu t'y enfermais... Tu posais ton sac sur la vasque, jouant fébrilement avec la fermeture Éclair, profitant de la situation, pour infiltrer ta main délicate dans la brèche, pour y sortir un étroit écrin métallisé, sortant ainsi une de tes pilules contraceptives, que tu portais à tes lèvres rosées, l'avalant sans grande difficulté... C'était mal, tu le savais... Si ton mari l'apprenait, il te le ferait amèrement regretter, mais une équipe de football, ce n'était point ce qui te faisait vibrer... Le rôle de la mère parfaite, la maman poule, ce n'était guère ta tasse de thé. Point avec lui en tout cas... Tu avais d'autres projets à concrétiser, il est vrai... Tu t'apercevais dans le miroir encastré, te sentant quelque peu attristée de ce que vous vous infligiez. Car, oui, bien malgré toi, tu te maudissais... Toutefois, tu ne pouvais consentir à fonder une famille avec un mari violent - faire des enfants, que tu ne saurais guère préserver, tu te le savais. Sous son regard noir, de dément incontesté, tu resterais à jamais impuissante, tu en étais persuadée...


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    /i\ note personnelle /i\ : Grande inspiration pour les œuvres de « Nos Étoiles Contraires » , « Big Little Lies » , « Desperates Housewives »

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